Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CRACK, subst. masc.
A.− TURF. Poulain favori d'une écurie de course, cheval de course exceptionnel. Chasses, steeples, cracks célèbres, portraits variés du Prince de Galles, dont un avec une dédicace (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 341).C'était (...) une de ces bêtes qui aurait donné un crack mais qu'une faiblesse quelconque − l'antérieur droit, c'était visible − aurait fait « casser » (Vialar, Bête de chasse,1952, p. 16).
P. anal. Les grands cracks des races canines anglaises.
B.− P. ext. et fam.
1. Personne qui se distingue dans un sport. Synon. champion.Le gosse Peyrony se mue en un grand crack (Montherl., Olymp.,1924, p. 318).Chez les plus jeunes [athlètes], Parer, du lycée Janson, (...) s'annonce comme un futur crack (L'Œuvre,30 janv. 1941).
2. Personne qui se distingue dans une spécialité quelconque. C'est un crack en mathématiques (Rob.), en anglais (Lar. encyclop.). Synon. aigle, as.Le crack de la belote (Simonin et Bazin, Voilà taxi!1935, p. 175):
− Mais vous devez être plus avancé que moi dans ses confidences, vous qui êtes le grand favori, le grand crack comme disent les Anglais. Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs,1918, p. 537.
3. Très fam. [En constr. d'appos. ou d'attribut, avec valeur adj.] Fort (en parlant de personnes). Difficile (en parlant de choses). Type crack, problème crack; c'est drôlement crack! (Esn.1966).
Rem. On rencontre ds la docum. la graphie crack au sens de « banqueroute » (v. krack). Cf. A. France, Bergeret, 1901, p. 148 et 396; France, 1907, p. 409.
Prononc. et Orth. : [kʀak]. Fait partie des mots angl. dans lesquels la prononc. est francisée. Ds Ac. 1932. Homon. crac, craque, krak. Étymol. et Hist. 1854, 17 sept. turf. (Dillon, Sport, p. 2, col. 3 ds Bonn.); 1892, 9 déc. p. ext. « champion (d'un sport quelconque) » (Rousseau, Vélo, p. 1, col. 1, ibid.). Subst. angl. crack « ce qui est digne d'éloge, exceptionnel » employé d'abord en parlant d'un cheval (1637 ds NED) puis d'un joueur; déverbal de to crack up « faire l'éloge de quelqu'un, le vanter », to crack signifiant proprement « faire du bruit en cassant, en craquant » d'où « prononcer à voix haute; fanfaronner, se vanter » (NED), v. aussi craquer. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Bonn. 1920, p. 40.