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COT(T)EREAUX,(COTEREAUX, COTTEREAUX) subst. masc. plur.
HIST. Bandes d'aventuriers et de pillards qui ravagèrent la France dans la seconde moitié du xiiesiècle. La puissance éphémère des routiers et des cottereaux (Balzac ds Lar. Lang. fr.) :
On avait vu, en 1183, quelque sept mille cottereaux jeter la terreur dans le Berri. Ces pillards dévastaient le pays, traînant à leur suite des prisonniers, malmenant les femmes, insultant et martyrisant les prêtres, souillant et profanant par système tous les objets du culte. Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis,1942, p. 262.
Prononc. et Orth. : [kɔtʀo]. Écrit avec 1 t (d'apr. coterel : couteau porté par ces brigands) ds la majorité des dict. Cependant Lar. Lang. fr. admet, en tant que var. l'orth. avec 2 t (d'apr. la cotte de maille portée également par ces brigands). Cette graph. avec 2 t se rencontre souvent ds la docum. (supra ex.). Ac. Compl. 1842, Lar. 19e-20e, Littré et Guérin 1892 enregistrent le mot au sing. Au contraire, Besch. 1845, Nouv. Lar. ill. et Quillet 1965 l'enregistrent au plur. Noter toutefois que Nouv. Lar. ill. l'atteste aussi au singulier. Étymol. et Hist. 1172-74 cas régime plur. cotereals « mercenaires », puis « pillards » (G. de Pont-Sté-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 348). Issu p. méton. de coterel « cotte d'armes » (av. 1204 escoufle, 3584 ds T.-L.) en raison du vêtement que portent ces hommes, dimin. de cote « tunique à manche » (cotte*), FEW t. 16, p. 346 b et 348 note 4.