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CORNETTE2, subst.
A.− Subst. fém. Drapeau.
1. CAVALERIE. Étendard carré d'une compagnie de cavalerie. P. méton. La cavalerie elle-même. Sept soldats bien armés et bien montés en chevau-légers qui ne le quittaient jamais et qui étaient l'élite de sa cornette (Sand, Beaux MM. Bois-Doré,t. 1, 1858, p. 116).
En partic. Cornette blanche, royale. Étendard royal. Ils [les petits drapeaux blancs] avaient été découpés dans la suprême cornette royale, le dernier étendard de la vieille monarchie (La Varende, Centaure de Dieu,1938, p. 12).
P. méton. Corps de la maison du roi.
2. MAR. Drapeau allongé à deux pointes qui, hissé en haut d'un mât, signalait anciennement le bateau d'un chef d'escadre et signale de nos jours le commandement d'un capitaine de vaisseau. P. ext. Pavillon. La procession des voiliers sous leur cornette, réinstalle en toi et le sel de la mer et le goudron des ports (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 886).
B.− P. méton., subst. masc.
1. CAVALERIE. Officier qui portait l'étendard de la compagnie. Il faut des officiers. Mon frère avec son nom peut facilement être ou cornette ou guidon (Augier, Diane,1852, II, p. 11).
2. Officier de certains corps de la maison du roi :
Sous Louis XIV, Milaud de la Baudraye de simple écuyer devint chevalier et eut assez de crédit pour placer son fils cornette dans les mousquetaires. Balzac, La Muse du département,1844, p. 57.
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀnεt]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Cf. cornette1. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 68, 199. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 102. − Tracc. 1907, p. 130.