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CORDELIER, IÈRE, subst.
A.− Religieux, religieuse de l'ordre de Saint-François d'Assise (appelés aussi Frères Mineurs ou Franciscains) ainsi nommés à cause de la cordelière à trois nœuds qu'ils portent serrée autour de leur taille, symbole de la pauvreté. On y voyait aussi des couvents : ceux (...) des Cordeliers, des Carmes, des Augustins (Faral, Vie temps St Louis,1942, p. 11).
1. Loc. fig. et fam.
a) Avoir la conscience large comme la manche d'un Cordelier; être peu scrupuleux.
b) [Jeu de mots, p. allus. à la robe grise des Cordeliers] Être gris comme un Cordelier. Être ivre.
2. Loc. proverbiales
a) Aller sur la haquenée, sur la mule des Cordeliers. Aller à pied, un bâton à la main.
b) Parler latin devant les Cordeliers. Parler avec assurance d'un sujet qu'on connaît mal devant des personnes qui le connaissent bien.
B.− HIST. Membre du club des Cordeliers (club révolutionnaire fondé à Paris en 1790 dans l'ancien couvent des Cordeliers).
Prononc. et Orth. : [kɔ ʀdəlje], fém. [-ljε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. a) 1249 « religieux de l'ordre de Saint-François d'Assise » (Rutebeuf, Le Diz des cordeliers, éd. Faral et Bastin, I, 231); b) subst. fém. 1314 (G. de Bus, Fauvel, éd. A. Långfors, II, 1582); 2. a) 1790 avr. le club des cordeliers (d'apr. Brunot, t. 9, 2, p. 811); 1790 le district des cordeliers (Marat, Pamphlets, Appel à la Nation, p. 143); b) 1796, 18 avr. cordelière, subst. fém. « le parti, la société des cordeliers » (Courr. républ. ds Frey, p. 153). 1 dér. de cordelle*; suff. -ier*; 2 nom donné à ce club parce qu'il se réunissait dans un ancien couvent des Cordeliers de Paris. Fréq. abs. littér. : 102. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, pp. 392-393.