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COQUETIER1, subst. masc.
A.− [P. réf. à coque A 1] Petit ustensile de table en forme de verre à liqueur, qui sert à manger les œufs à la coque. L'œuf carré! Plus de coquetiers! L'œuf carré se tient debout! Sa coquille reste dans le ménage! On en fait un porte-allumettes (Martin du G., Thib.,Mort père, 1929, p. 1347).
P. anal. Chose ayant la forme d'un coquetier. Cette chaire, reprit le père Étienne, en désignant un grand coquetier de bois, adossé à la muraille, est destinée au lecteur de semaine (Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 270).
Fam. Décrocher, gagner le coquetier (p. allus. au coquetier qui était accroché au mât de cocagne dans les fêtes foraines). Réussir. Je savais bien que je ne perdrais pas la partie. Même contre un adversaire aussi buté que toi. Ah! ça n'a pas été facile de décrocher le coquetier (Arnoux, Le Seigneur de l'heure,1955, p. 118).Synon. décrocher la timbale.P. iron. Commettre une sottise, avoir des ennuis (cf. Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.]), être blessé ou tué (cf. Esnault, Notes compl. « Poilu », 1956, p. 311).
Rem. On trouve également le subst. fém. coquetière au sens de « ustensile qui sert à faire cuire les œufs à la coque ». La coquetière en fer-blanc (...) On la plonge avec les œufs dans une casserole d'eau bouillante (Guth, Naïf sous drap., III, IV, p. 160 ds Rob. Suppl. 1970).
B.− [P. réf. à coque A 2] Pêcheur de coques.
Prononc. et Orth. : [kɔktje]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1524 (Compte de vaiselle de Louise de Savoie, Arch. KK reg. 104, fo13 vods Gay). Dér. de coque* « coquille d'œuf, œuf »; suff. -ier* avec intercalation du -t- d'apr. les suffixés dans lesquels le -t- appartient au radical. Dès 1514 est attestée la forme cocatière, coquatière (Gay) et on trouve aussi la forme fém. coquetière (1568, Minutes Notaires de l'Yonne, 45 ds IGLF. 1786, Tableau de Paris, t. 9, p. 19 ds Fr. mod., t. 24, p. 138). Fréq. abs. littér. : 22.