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CONSORT, subst. et adj. masc.
A.− Gén. au plur. Consorts.
1. DR. ,,Plaideurs qui ont un intérêt commun dans un procès`` (Barr. 1974).
Rem. Ce sens est inconnu dans l'usage courant.
2. Usuel, loc. péj. ... et consorts (précédé d'un ou plusieurs noms propres de personnes). ... et les gens de même espèce. Synon. ... et compagnie.Les Chapelain et consorts (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 326).Je hais la peinture de Bonnat et consorts, je hais ces mystifications du grand art (Huysmans, L'Art mod.,1883, p. 97).
Rem. 1. On rencontre ds la docum. des ex. où la loc. ... et consorts est précédé d'un nom commun de pers. (Venez) seul ou avec vos associés et consorts (Giraudoux, La Folle de Chaillot, 1944, I, p. 90). 2. L'arch. consort « compère », est attesté au xixes. Offertoire en mémoire d'un consort (J. Laforgue, Poésies complètes, 1887, p. 99).
B.− [En appos. avec valeur d'adj.] Époux ou épouse non couronné(e) d'un souverain régnant. Prince consort; reine consort, reine-consort (Nouv. Lar. ill.).
Rem. Rare en dehors du syntagme prince consort.
P. métaph. (iron.). Époux d'une femme possédant une certaine puissance ou renommée, et en tout cas supérieure à la sienne. Ayant épousé la petite-fille de Victor Hugo, il s'appelle lui-même le « prince consort » (Renard, Journal,1902, p. 749):
Ce cercleux [Swann] en rupture d'aristocratie, ne se doutait guère qu'il serait un jour le prince consort embourgeoisé de notre Odette nationale. Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 894.
[Avec ell. du subst.] Un consort. Un prince consort.
Rem. 1. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. 20eattestent comme vx et rare le subst. masc. consort. Terrain vague sur les confins de deux pays (cf. étymol. I, 2, b). 2. Qq. dict. (cf. Guérin 1892) enregistrent le dér. (suff. ) consorté, adj. masc., vx. Employé en parlant de pêcheurs hivernant ensemble en Amérique du Nord.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃sɔ:ʀ], fém. [-ɔ ʀt]. Ds Ac. 1894-1932; Ac. 1718-1878 ne traitent que le subst. masc. et l'enregistrent au pluriel. Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1370 fém. consorte « compagne, épouse » (J. Lefevre, Lamentations Matheolus, I, 518 ds T.-L.) − fin xvies. (Brantôme, Des Dames, part. II (IX, 55) ds Hug.); 2. a) 1392 plur. consors « compagnon, comparses » (Denombrement du bailliage de Constentin, A.N. P. 304, fo8 vo); b) 1606 plur. « ceux dont les terres se touchent » (Nicot); plus gén. 1635 « celui qui a un intérêt commun dans une affaire avec un autre » (Monet Abrégé). II. 1669 adj. qualifie l'époux ou l'épouse du souverain (en Angleterre) reine consort (Chamberlayne, Estat prés. d'Angl., I, p. 133 ds Bonn., p. 36). I empr. au lat. consors, -ortis ayant déjà en lat. class. le sens de « celui qui possède conjointement quelque chose avec quelqu'un, celui ou ceux qui possèdent en commun ». II angl. consort attesté en ce sens par Murray en 1634 dans l'expr. queen-consort (Bonn.) et qui est empr. au m. fr. consort, consorte (v. I, notamment au sens 1). Fréq. abs. littér. : 45. Bbg. Barb. Loan-Words 1921, p. 139. − Bonn. 1920, p. 36. − Boulan 1934, p. 104.