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CONQUÊT, subst. masc.
DR. CIVIL. Bien acquis par le travail et non par succession ou donation.
Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Littré, Rob.
Spéc., au plur. ,,Biens acquis par les époux, soit à l'aide de valeurs mobilières tombées en communauté, soit au moyen d'économies réalisées sur leurs revenus ou sur le produit de leur travail`` (Barr. 1967, 1974) :
1407. L'immeuble acquis pendant le mariage à titre d'échange contre l'immeuble appartenant à l'un des deux époux, n'entre point en communauté, et est subrogé au lieu et place de celui qui a été aliéné; sauf la récompense s'il y a soulte. 1408. L'acquisition faite pendant le mariage, à titre de licitation ou autrement, de portion d'un immeuble dont l'un des époux était propriétaire par indivis, ne forme point un conquêt; sauf à indemniser la communauté de la somme qu'elle a fournie pour cette acquisition. Code civil, 1804, p. 256.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃kε]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme conquest; ds Ac. 1740-1878. Étymol. et Hist. 1. 1155 cunquest « conquête » (Wace, Brut, 9888 ds Keller, p. 282a) − xvies. ds Hug.; 2. 1283 « biens acquis par les époux » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. Am. Salmon, I, p. 130, no254; p. 174, no365). Du lat. vulg. *conquaesitus part. passé de *conquaerere, v. conquérir et acquêt. Fréq. abs. littér. : 1.