Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CONDUCTION, subst. fém.
A.− PHYS. Propagation de la chaleur, de l'électricité à travers les corps conducteurs :
1. C'est sur cette loi que J.-B. Biot, en 1804, puis sous une forme définitive, Fourier, en 1807 et 1811, établirent la loi de la conduction thermique; ... Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 290.
PHYS. NUCL. Conduction ionique. Transport continu de charges dans un corps, dû au déplacement des ions du réseau cristallin, créé par l'apport continu d'une énergie extérieure. Conduction par trous, courant de conduction*; électron de conduction (Nucl. 1964) :
2. Aussi, lorsqu'on élève la température, l'agitation thermique du réseau peut faire passer un électron de la bande de valence dans la bande immédiatement supérieure, appelée « bande de conduction ». Cet électron laisse une place libre, un « trou », dans la bande de valence. Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 304.
B.− P. anal., PHYSIOL. Propagation de l'influx nerveux :
3. Le rôle du nerf optique se limite bien à cette seule conduction des influx nerveux, car la destruction de l'écorce grise cérébrale entraîne la cécité bien que le nerf optique soit intact. H. Camefort, A. Gama, Sc. nat.,1960, p. 249.
Rem. Les dict. attestent conduction, terme de dr. romain, emprunté au lat. conductio : location fermage, au sens de ,,action de prendre à loyer`` (Ac. 1835-1932).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃dyksjɔ ̃]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. A. 1253-89 « location » (Le Conseil de P. de Fontaines, éd. Marnier, 475 ds Littré) − 1536 ds Hug. B. a) 1863 phys. (Littré); b) 1892 physiol. (Guérin). A empr. au lat. class. conductio « location fermage ». B. dér. de conduire, terme de phys. par l'intermédiaire du supin conductum de conducere; suff. -tion*. Fréq. abs. littér. : 2.