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CONCATÉNATION, subst. fém.
A.− PHILOS., rare. Enchaînement nécessaire, lien logique, rapport de cause à effet. La concaténation des causes secondes (Besch. 1845). Ne lui demandez [à M. d'Aube] ni finesse ni observation : la concaténation du raisonnement lui suffit; il vous met à la chaîne (Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 5, 1863-69, p. 14):
... Y a-t-il un Dieu, ou n'y en a-t-il point? (...) qui trouverait moyen d'attacher et de sceller solidement dans le roc de l'évidence ce premier anneau, verrait tous les autres... se dérouler et s'engrener dans une concaténation nécessaire. A. Pommier, De l'Athéisme et du déisme,1857, p. 4.
B.− RHÉT., rare. Figure qui consiste à enchaîner les propositions d'une période en reprenant un mot de la proposition précédente (cf. un ex. humoristique ds A. de Vigny, Stello, chap. IV, L'Histoire d'une puce enragée, cité ds Morier 1961). Synon. partiel anadiplose.
C.− LING. et GRAMM., mod.
1. Enchaînement de phonèmes ou de morphèmes constituant la chaîne verbale.
2. ,,Opération qui consiste à juxtaposer des symboles d'un alphabet`` (Linguistique, Paris, 1966, no1, p. 35).
Rem. Attesté ds Lar. encyclop. Suppl. 1968 et ds Rob. Suppl. 1970.
Prononc. : [kɔ ̃katenasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. [1390 « enchaînement de plusieurs parties du corps humain » (d'apr. FEW t. 2, p. 502a)]; 1504-09 [date de composition] « enchaînement » (Lemaire de Belges, La Couronne Margaritique, IV, 57 ds Hug.). Empr. au b. lat. concatenatio « enchaînement », surtout figuré. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 33.