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COMPLAINTE1, subst. fém.
MUSIQUE
A.− Chant plaintif; lamentations. Et toujours, mon cœur, ayant ainsi déclamé, En revient à sa complainte : aimer, être aimé! (Laforgue, Les Complaintes,Litanies mon Sacré-Cœur, 1885, p. 187):
1. ... le seul bruit sensible, hors des murailles de Jérusalem, était la complainte monotone des femmes turques qui pleuraient leurs morts. Lamartine, Voyage en Orient,t. 1, 1835, p. 431.
P. métaph. et au fig. Le hibou chante sa grave complainte (Lautréamont, Les Chants de Maldoror,1869, p. 132).Le ruisseau chante (...) sa petite complainte (G. Duhamel, Confession de minuit,1920, p. 87).
B.− En partic. Chanson populaire à déroulement généralement tragique et ayant pour thème un sujet pieux ou les faits et gestes d'un personnage légendaire. Complainte de saint Nicolas (Barrès, Mes cahiers,t. 4, 1904-06, p. 46).Complainte du roi de Thulé (J. Rivière, Correspondance[avec Alain-Fournier], 1906, p. 50).Complainte de sainte Geneviève de Brabant (Pourrat, Gaspard des Montagnes,Le Château des sept portes, 1922, p. 17):
2. Il était partisan de l'ancien genre, de la complainte narrative, et il se mit à me chanter celle qu'il tenait pour la plus belle. Le sujet était la mort de Louis XVI. Il fondait en larmes. Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse,1883, p. 120.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃plε ̃:t]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. Voir complainte2. Bbg. Williams (H. F.). The French Valentine. Mod. Lang. Notes. 1952, t. 67, pp. 293-295.