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COLIS, subst. masc.
Marchandise, objet emballé en vue de son transport, de son expédition. Envoyer, recevoir un colis. Synon. paquet :
Et ma maison c'est cette chaise longue et huit colis sur le bulletin de bagages, trois malles de cabine, trois malles et deux caisses dans la soute. Claudel, Le Partage de midi,1949, I, p. 992.
Colis postal. Colis d'un poids variable transporté par chemin de fer ou par avion, sous le contrôle de l'administration des Postes. Les envois d'un poids supérieur à 1 kg peuvent éventuellement être expédiés comme lettres jusqu'à 2 kg ou comme colis postaux jusqu'à 20 kg (Tarifs postaux du régime international,1974).
P. métaph. J'enverrai à ton frère (...) le fort colis intitulé Salammbô (Flaubert, Correspondance,1862, p. 289).
[P. anal. de situation; en parlant d'une pers.] Le nocher tunisien stoppa (...) et annonça à son hystérique colis qu'on était arrivé à bon port (Morand, Les Extravagants,1936, p. 218).
Spéc., arg. Personne encombrante. Tu parles d'un colis quand même la mère du gars! (Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 137).
Rem. Lar. encyclop. atteste le subst. masc. colisage. Opération consistant à grouper des objets difficiles à manier pour en simplifier la manutention.
Prononc. et Orth. : [kɔli]. Ds Ac. 1835-1932. Homon. coli(r), Colis, seul en vedette ds Ac. 1835-1932. Cf. aussi ds Besch. 1845, Guérin 1842, Rob., Lar. encyclop. Lar. Lang. fr. et Dub. Var. coli mentionnée ds Lar. 19e-20equi la considère comme : ,,ancienne orthographe de colis``. DG, Nouv. Lar. ill. et Quillet 1965 consacrent encore à coli une vedette de renvoi à colis. Littré admet les 2 formes comme vedette. Étymol. et Hist. 1723 (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm., Paris : Colis. Terme de négoce, particulièrement en usage à Lyon [...] L'on prétend que les Lyonnois ont emprunté ce mot aux Italiens); 1880 colis postal (Décret du 3 nov. ds Bulletin des Lois de la République fr., Deuxième semestre de 1881, no653, p. 463). Empr. à l'ital. colli, plur. de collo, « chargement que l'on porte sur le cou (collo) » (1835 ds Batt.). Répandu en France par l'intermédiaire de Marseille (1785, Cl.-F. Achard, Dict. de la Provence d'apr. FEW t. 2, p. 917b, s.v. collum) et de Lyon (J. Savary des Bruslons, loc. cit.). Fréq. abs. littér. : 193. Bbg. Brüch 1913, p. 158. − Hope 1971, p. 359. − Wind 1928, p. 18.