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COCARDER, verbe trans.
A.− Vx. Orner d'une cocarde. Bonnet d'astrakan (...) cocardé d'une blanche aigrette en plumes de héron (J. Richepin, Miarka, la fille à l'ourse,1883, p. 68).
P. métaph. Garnir comme d'une cocarde. Le château (...) orné d'une chapelle, cocardé d'une éolienne (J. de La Varende, La Tourmente,1948, p. 3).
Rem. On rencontre la forme adjectivée du verbe au sens de « présenter en (forme de) cocarde » (cf. cocarde B I a). De petits bouquets (...) bien cocardés (J. de La VarendeId., La Tourmente, 1948, p. 285).
B.− Emploi pronom., arg. Se cocarder.S'enivrer (cf. cocarde B 3 b) :
Elle se leva mal à l'aise, elle quitta les hommes qui achevaient de se cocarder. Coupeau, soûl comme une grive, recommençait à viauper et disait que c'était le chagrin. Zola, L'Assommoir,1877, p. 671.
Prononc. : [kɔkaʀde]; [sə-]. Étymol. et Hist. 1. 1798 « porter une cocarde » (Mercier, Le Nouveau Paris, ch. XCII, t. III, p. 144 ds Brunot t. 9, p. 624); 2. [1870 (D. Poulot, Question sociale : le Sublime, ou le travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être, Paris d'apr. Lar. Lang. fr.)]; 1877 se cocarder « s'enivrer » (Zola, L'Assommoir, p. 457). Dér. de cocarde*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Sain. Lang. par. 1920, p. 271.