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CLABAUDEUR, EUSE, adj. et subst.
A.− Adj. [En parlant d'un chien] Qui aboie fort et sans raison.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. Lang. fr. et Guérin 1892.
P. ext. [En parlant d'autres animaux] Les querelles et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds (Rimbaud, Poésies,Le Bateau ivre, 1871, p. 130).
Fig. [En parlant d'une pers.] Qui criaille à tort et à travers. Malgré les réduits puants, la foule clabaudeuse, les sentines et les taudis, cet étrange quartier me signifiait une vie nouvelle (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Jardin des bêtes sauvages, 1934, p. 64).
B.− Subst. Personne qui médit :
... un gentilhomme franc-comtois, (...) dénonçait M. de Saint-Maurice pour lui avoir fait brûler des châteaux. Or, peu de jours après, il se découvrit que le clabaudeur n'avait pas de château, qu'il n'était pas franc-comtois, qu'il n'était point gentilhomme, ce n'était qu'un aventurier. Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1, 1823, p. 943.
Prononc. et Orth. : [klabodœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1554 (Tahureau, Poésies ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 456). Dér. de clabauder*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 4.