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CIVETTE3, subst. fém.
Tabac de qualité qui se vendait dans un débit très connu de Paris. Deux paquets de tabac de la Civette (Flaubert, Correspondance,1879, p. 291).Acheter son tabac à la Petite Civette rue des Poissonniers (Zola, L'Assommoir,1877, p. 516).
P. ext. Tabac à priser :
Il y avait des odeurs fines et piquantes qui faisaient froid dans le nez comme des prises de civette. Giono, Un Roi sans divertissement,1947, p. 181.
Prononc. : [sivεt]. Étymol. et Hist. 1. 1811 « bureau de tabac » (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 1, p. 116 [ici, sens indirectement attesté] : il y avait quelque raison pour qu'un cordonnier fût à l'image de Saint-Crépin, un tabletier au Singe d'ivoire, un marchand de tabac à la Civette); 1877 (A. Daudet, Le Nabab, p. 241); 2. 1860 « tabac à priser » (E. Fournier, Rues de Paris, chap. X ds Littré Suppl. : tabac de la civette); 1867 civette (Meilhac, Halévy, La Grande-duchesse de Gérolstein, p. 196). 1 d'apr. la Civette, nom d'un célèbre bureau de tabac de Paris, situé rue Saint-Honoré (Lar. 19e; Littré Suppl.; Guérin); nom donné soit parce que la civette (civette1*) servait à aromatiser le tabac à priser (Comm. t. 1 1837; Chesn. 1857), soit d'apr. le nom d'un des titulaires de ce débit (Vie Lang., 1957, no67, pp. 466-467); 2 tabac qui se vendait à la Civette, puis p. ext. « tabac à priser ». Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. Civette et tabac. Vie Lang. 1957, pp. 466-467. − Pauli 1921, p. 91.