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CHAPUS, subst. masc.
TECHNOL. Billot de bois sur lequel on équarrit les ardoises et, dans certaines régions, les douves des tonneaux :
Ils [les tonneliers] emploient encore l'attirail d'un métier très ancien : le chapus en forme de banc, (...) pour travailler les douves bois contre bois... Chardonne, Les Destinées sentimentales,La Femme de Jean Barnerey, 1934, p. 13.
Prononc. et Orth. Seules transcr. ds Land. 1834 et Littré : cha-pu. La majorité des dict. écrit chaput. Nouv. Lar. ill. signale sous cette vedette : ,,on écrit aussi chapus``. Lar. encyclop. enregistre chapus en indiquant également les formes chappu, chaput et charpi. Étymol. et Hist. 1. Ca 1210 chapuis « charpentier », ici anthropon. (Guiot de Provins, Bible, éd. J. Orr., v. 1928), considéré comme vieilli par Trév. 1732, néanmoins encore d'usage dial.; 2. a) début xives. chappuis « bois de charpentier » (Jean Chapuis, Le Trésor, v. 1614-19 ds Rose, éd. Méon, t. 3, p. 395 : Les coypiaulx et les chappuis), attest. isolée dans ce sens; b) 1ertiers du xves. artis. « billot » (Alain Chartier, Ball., Œuvres, p. 805, éd. 1617 ds Gdf.); graphie chaput dep. Trév. 1771 : « billot de bois qui sert pour équarrir les ardoises ». Dér. déverbal de chapuiser, chapuser*.