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CHAPONNER, verbe trans.
Castrer un jeune coq pour l'engraisser. Chaponner des cochets (Ac.) :
Les Romains (...) À l'origine, ils castraient les taureaux uniquement pour les dompter avec plus de facilité. Mais bientôt ils s'aperçurent que cette opération améliorait singulièrement la qualité de la viande, et cela leur donna par la suite l'idée de chaponner les coqs. Ali-Bab, Gastr. pratique,1907, p. 19.
P. ext. Castrer un animal.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Littré, Guérin 1892.
P. anal. Faire l'ablation des ovaires d'une poule afin de l'empêcher de pondre.
Rem. 1. ,,Abusif`` pour Lar. 20eet Lar. encyclop. 2. On rencontre ds la docum. le part. passé adj. chaponné. « L'alectorius » [pierre inconnue] (...) rend invincible son possesseur, lorsqu'on l'a tout d'abord tirée du ventre d'un coq, chaponné depuis quatre ans, ou arrachée du ventricule d'une géline (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 215).
Prononc. et Orth. : [ʃapɔne], (je) chaponne [ʃapɔn]. Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. chaponer. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. xiiies. chapuner (Lapidaire de Cambridge, v. 107 ds Lapidaires, éd. Pannier, p. 148); dernier quart du xiiies., ici, p. ext. « émasculer » (Le Livre d'Artus, Washington, éd. H. Oskar Sommer, 1913, p. 182, vers 40). Dér. de chapon*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 3.