Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CHANT2, CHAMP2, subst. masc.
TECHNOL. Face la moins large d'un objet parallélépipédique. Le chant d'une brique, d'un livre, d'une planche; poser à, de, sur chant. ,,Poser de chant des briques, des pierres, des solives`` (Ac.1932).Cf. barrique ex. 2.L'angle formé par le chant de la plinthe et le mur (Bonnel-Tassan1966) :
... je me rendis dans l'église avec l'espoir de trouver quelques inscriptions mises à découvert par les ouvriers. Je ne me trompais pas. L'architecte me montra une pierre qu'il avait fait poser de champ, contre le mur. A. France, Le Crime de Sylvestre Bonnard,1881, p. 293.
Rem. On rencontre avec le même sens le subst. masc. can ou cant, terme de charpent., attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e-20e, Littré et Quillet 1965 et terme de mar. attesté ds Quillet 1965 avec le même sens. Sur le cant, de cant. De côté.
Prononc. et Orth. : [ʃ ɑ ̃]. Écrit chant ds Ac. 1932. Cf. aussi ds DG, Rob., Lar. encyclop., Quillet 1965 et Lar. Lang. fr. pour lesquels champ n'est qu'une vedette de renvoi à chant. L'anc. graph. champ considérée comme abusive par les dict. cités est empl. comme vedette ds Ac. 1694-1878. Cf. aussi ds Littré qui préconise cependant dans une rem. la forme chant, ds Pt Lar. 1906, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20equi soulignent également que l'orth. chant serait préférable. Ds la docum. on rencontre la graph. champ p. ex. ds E. et J. de Goncourt, Journal, 1862, p. 1151, ou ds Gide, Les Caves du Vatican, 1914, p. 685. Noter comme terme de charpent. la var. dial. norm. et anc. can(t), ds Besch. 1845 qui l'écrit can et qui propose en outre la forme khan, ds Littré et DG qui l'écrivent cant, ds Lar. 19e-20eet Quillet 1965 qui admettent can ou cant. Tous ces dict. renvoient à chant2, champ2. On rencontre l'homon. de cette var. dial. comme terme de mar. ds Lar. 19eSuppl. 1890, ds Lar. 20e, Lar. encyclop. et Quillet 1965 qui admettent can ou cant. Étymol. et Hist. 1155-60 de chant « sur le côté » (Thèbes, éd. L. Constans, 8888) en a. et m. fr. seulement; repris au xviies. ds les expr. de champ « posé horizontalement » (Fur. 1690), « posé sur la partie la moins large » (Trév. 1704) et roue de champ « roue qui a des dents perpendiculaires au plan de rotation » (Fur. 1690). Du lat. canthus « bande de fer qui entoure la roue » prob. d'orig. celt. plutôt qu'esp. ou africaine comme l'indique Quintilien (Inst., 1, 5, 8 ds TLL s.v., 282, 83).
STAT. − Chant1 et 2. Fréq. abs. littér. : 5 688. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 9 269, b) 8 168; xxes. : a) 8 509, b) 6 785.