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CHANSONNIER, subst. masc.
A.− Vieilli. Celui qui composait des chansons (paroles et musique). Nous avons vu Béranger, dans sa forme exquise et noblement classique, devenir le chansonnier national (Michelet, Le Peuple,1846, p. 195):
1. Le propre du chansonnier, c'est que la parole chez lui soit à peu près inséparable de l'air. Un poëte lyrique a du nombre, de l'harmonie, de la mélodie; mais le chant proprement dit, l'air, il faut que cela dans la chanson accompagne, inspire, comme d'un seul et même souffle, la parole et ne fasse qu'un avec elle. Sainte-Beuve, Portraits contemp.,t. 5, 1846-69, p. 63.
Emploi adj. Un poète, un trouvère chansonnier; une nation chansonnière.
Cour. Artiste qui chante ou dit des couplets satiriques ou humoristiques de sa composition dans les cabarets, les cafés, un caveau. Les chansonniers montmartrois; école, théâtre de chansons. Alfred de Musset est le dernier chansonnier populaire, sans musique (Arts et littér. dans la société contemp.,1935, p. 6402):
2. ... à la façon des chansonniers montmartrois, et principalement de ceux du Chat Noir de jadis, qui chantaient la chronique comme les soldats chantent l'amour et la nostalgie. La Civilisation écrite,1939, p. 4212.
B.− Recueil de chansons. Le chansonnier français, populaire. Tout son fonds se compose de chansonnier du premier âge, de fablier du second âge (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 1, 1811, p. 307).
Prononc. et Orth. : [ʃ ɑ ̃sɔnje], fém. [-njε:ʀ]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. xives. « recueil de chansons (du Moy. Âge) » (Compt. de l'Argent. ds Gdf. Compl. : un chançonnier de Mons. Gasse Brulé); attest. isolée repris par Ac. 1798; 2. a) 1571 adj. « personne gaie qui chante tout le temps » (M. de La Porte, Epithetes, 50 rods Hug.); cf. Cotgr. 1611; b) xviies. subst. « faiseur de chansons » grand chansonnier (Lettre sur l'arrivée de Lulli aux Champs Élysées ds Trév. 1704); 3. 1862, 21 févr. « artiste qui chante ou dit des couplets satiriques ou humoristiques, dans un cabaret » (E. et J. de Goncourt, Journal, p. 1023). Dér. de chanson*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 72. Bbg. Gall. 1955, p. 495, 515.