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CEP2, subst. masc.
A.− Vx, plur. Pièce de bois qui servait d'entrave. P. ext. Chaînes destinées à retenir un prisonnier. Avoir les ceps aux pieds et aux mains; rompre les ceps (Ac. 1835-1878). Mettre qqn aux ceps (cf. Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis, 1942, p. 115).
B.− Pièce de bois sur laquelle est assujetti le soc de la charrue.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. et Ac. 1932.
Prononc. et Orth. : [sεp], également [sε]; cf. cep1. Ds Ac. 1694-1932. Homon. cèpe, sep. Étymol. et Hist. 1. Début xies. « entrave » judéo-fr. (Gloses de Raschi d'apr. Levy, p. 174), 1120-50 (Vers del Juise, 266 ds T.-L.), considéré comme ,,vieilli`` par Ac. 1694; 2. début xies. « cep de vigne » judéo-fr. (Gloses de Raschi, ibid.), 1262 (J. Le Marchand, Miracles N.D. Chartres, 79, ds T.-L.); 3. 1386 « pièce de bois portant le soc de la charrue » (Lit., ex Reg. 129, ch. 183 ds Du Cange, s.v. cippus). Du lat. cippus « colonne funéraire » (Lucilius, 1255 ds TLL s.v., 1078, 32), « pieux » (César, Gall. 7, 73, 4, ibid., id., 57), « entrave » (Grégoire de Tours, Franc., 5, 49, ibid., id., 65).
STAT. − Cep1 et 2. Fréq. abs. littér. : 230. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 388, b) 166; xxes. : a) 254, b) 404.
BBG. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 103. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925] p. 110.