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CARAVANSÉRAIL, subst. masc.
Vaste enclos entouré de corps de bâtiment où les voyageurs trouvent un abri pour eux et leurs bêtes de somme. Un caravansérail arabe :
1. Le caravansérail est formé d'une cour immense entre quatre murs. Sur deux faces, une galerie couverte pour les chevaux; aux quatre angles, une chambre pour les voyageurs. Fromentin, Un Été dans le Sahara,1857, p. 100.
Rem. Synon. okel (Nerval, Voyage en Orient, t. 1, 1851 p. 337). ,,L'okel sert à la fois d'atelier, de magasin, de bazar, de caravansérail et d'auberge`` (Chabat Extr. 1882).
P. ext. Lieu fréquenté par un grand nombre d'étrangers. Mon hôtel est comme un caravansérail ouvert à tous les voyageurs (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 3, 1848, p. 711):
2. Débouché direct de la route des Indes, Antioche était un immense caravansérail bigarré, rendez-vous de toutes les races, de tous les cultes, ... Morand, La Route, des Indes,1936, p. 281.
Prononc. et Orth. : [kaʀavɑ ̃seʀaj]. Ds Ac. 1762 et 1798, 1878 et 1932 sous la forme moderne. Ds Ac. 1835 sous la forme : caravansérai avec la rem. ,,quelques-uns disent caravansérail``. Pour les var. caravansérai cf. Besch. 1845, Littré, Quillet 1965; caravanséraï cf. Guérin 1892, Quillet 1965; caravanséra cf. Guérin 1892. Étymol. et Hist. 1. 1432 carvansera « abri pour voyageurs, en Orient » (Bertrandon de la Broquière, Le voyage d'outremer, éd. Ch. Schefer, Paris, 1892, p. 101); 1606 caravasserail (J. Palerne, Pérégrinations..., Lyon, p. 309 cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 17, 1949, p. 132); 1673 caravansérail (A. Galland, J. d'Antoine Galland pendant son séjour à Constantinople, [1672-1673], publ. par Ch. Schefer, Paris, 1881, t. II, p. 119 ds Boulan, p. 183); 2. 1807 « lieu fréquenté par un grand nombre d'étrangers » (Mmede Staël, Corinne, t. 1, p. 48). Empr. au persan kārwān-sarāy « id. », composé de kārwān (caravane*) et de sarāy « palais, grande maison, cour » (Lok., no1075 et 1842; FEW t. 19, p. 87, s.v. kārwān-sarāy et p. 154, s.v. sarāy). La finale en -a (v. Arveiller, loc. cit. et FEW t. 19, p. 87b) est due à la simplification de -ail en -a, et la pénultième en -é- à l'infl. de sérail. Fréq. abs. littér. : 47. Bbg. Boulan 1934, p. 183.