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CANICHE, subst.
A.− Chien de l'espèce des barbets, à poils frisés et généralement très fidèle :
1. Omer l'admira, mystérieuse et lourde, escortée de ses chiens nombreux, roquets, loulous, caniches, pour qui elle partageait du sucre préalablement rompu avec ses dents. Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 280.
Loc. Être fidèle, suivre qqn comme un caniche; être le caniche de qqn.
Péj. [En parlant d'une pers.] C'est un caniche. C'est un être servile :
2. Tenir le ménage de son frère, être initiée à ses secrets de Lindor et de Don Juan, être sa servante, son caniche, fut le rêve de Brigitte; ... Balzac, Les Petits bourgeois,1850, p. 18.
B.− Emploi adj. [En constr. d'appos. ou d'attribut] Un chien caniche.
P. métaph. Ce peuple [de Londres] est ainsi fait; son gouvernement peut être caniche, lui il est dogue (Hugo, Actes et paroles,2, 1875, p. 21).
Prononc. et Orth. : [kaniʃ]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1743 subst. fém. « femelle du barbet » (Trév.); 1829 subst. des 2 genres « chien barbet » (Boiste). Dér. de cane*; suff. -iche*; ainsi nommé parce que cet animal va volontiers à l'eau. Fréq. abs. littér. : 154. Bbg. Goug. Lang. pop. 1929, p. 96, 191. − Rog. 1965, p. 41, 177. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 105. − Sain. Lang. par. 1920, p. 281.