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CALANQUE, CALANGUE, subst. fém.
[En Méditerranée] Crique ou petite baie entourée de rochers (cf. Lamartine, Les Confidences, Graziella, 1849, p. 184).
Prononc. et Orth. : [kalɑ:k]. Dernière transcr. de calangue ds DG : kà-lan̄g'. Les dict. mod. choisissent calanque. Cette forme apparaît seule ds Rob., Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. Les dict. ant. choisissent calangue. Cette forme s'accompagne de la var. calanque ds Littré, Guérin 1892, DG et Lar. 20e, de la var. carangue ds Land. 1834, Gattel 1841 et Besch. 1845, des var. calanque, carangue et aussi caranque ds Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. Noter ds Quillet 1965, à côté de calanque, calangue, la forme calanche considérée comme la meilleure. Étymol. et Hist. 1678 calangue (G. Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, s.v. cale); 1690 calanque (d'apr. FEW t. 2, p. 56a). Empr. au prov. calanco attesté par Mistral aux sens de « pente rapide, ruelle étroite, cale, crique », déjà attesté en 1268-69 au sens de « chemin, sentier » sous la forme calanca dans un texte prov. (Annales de Provence, 1909, p. 320). Calanco / calanca est composé : 1 de la base préindo-européenne *cala (var. originaire de *cara-, G. Alessio ds Studi Etruschi, t. 9, 1935, p. 133 à 151 et t. 10, p. 165 à 189; A. Dauzat, La Topon. fr., pp. 91-102; P. Fouché ds R. Lang. rom., t. 68, p. 299 à 306; v. aussi cheire) « abri de montagne » et aussi « pente raide » prob. par croisement avec calare, v. caler « descendre » (L.-F. Flutre, Recherches sur les éléments prégaulois dans la topon. de la Lozère, Paris, 1957, p. 58; Dauzat, op. cit., p. 97); 2 du suff. -anca (v. avalanche; v. aussi M. L. Wagner ds Arch. rom., t. 15, pp. 242-243; Flutre, loc. cit.). Fréq. abs. littér. Calanque : 7.