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CAISSIER, IÈRE, subst.
Employé qui tient la caisse d'un établissement commercial, d'une banque, ... et qui est chargé des écritures de caisse :
Une caissière parisienne ne pare que sa tête et son buste, le reste ne voit guère le jour. En outre, elle ne marche pas assez et engraisse de l'estomac. Colette, Sido,1929, p. 8.
− En partic. Haut fonctionnaire au Ministère des Finances. Quant à M. Vidocq, il sera immanquablement caissier général du trésor et grand-officier de la légion-d'honneur (Musset, Revue des Deux Mondes,1833, p. 106).
Prononc. et Orth. : [kεsje] ou [ke-], fém. [-jε:ʀ]. [ε] ouvert à l'initiale ds Passy 1914 et Lar. Lang. fr. (cf. aussi Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Littré et DG). [e] fermé (harmonisation vocalique) ds Pt Rob. [ε] pour le lang. soutenu, [e] pour le lang. cour. ds Warn. 1968. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1585 cassier (Dampmartin, De la connaissance et merv., fo36 vods Gdf. Compl.), forme isolée; 1611 caissier (Cotgr.). Dér. de caisse*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 313. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 388, b) 420; xxes. : a) 742, b) 327.