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BRINDE, subst. fém.
A.− Rare. ,,Vase à anses dans lequel on mettait du vin`` (Mont. 1967; cf. Lar. encyclop.).
B.− Vx ou rare, fam. Action de boire à la santé de quelqu'un, de porter un toast en son honneur. Porter des brindes; boire des brindes à la ronde (Ac.1835, 1878).Cf. bringue2A :
Au dessert, après les grands carrés de gruyère et la soupe-mortier, quand on bat les briquets et allume les bouffardes, à l'heure des brindes, Zidore ne se leva pas le premier, afin de porter la sienne qui inaugurerait la série... A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 193.
Être dans les brindes. Être ivre (DG, etc.; cf. brindezingue A).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
PRONONC. : [bʀ ε ̃:d].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1552 « verre à boire » (Rabelais, Quart Livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, p. 270), attest. isolée; repris au mil. xviies. avec, p. ext., le sens de « bouteille » (De Cailly dans Lar. 19e), rare; 2. 1554 « action de boire à la santé de qqn » (Thevet, Cosmogr., VII, 8 dans Hug. : faire Brindes), considéré comme ,,vieilli`` dep. Ac. 1740. Terme prob. importé par les mercenaires all. au début du xvies. et passé dans les lang. rom. : ital. brindisi (v. ce mot); esp. brindis « toast » 1609, brindar « porter un toast » 1592 dans Cor. Adaptation de la formule all., prononcée en portant un toast bring dirs [contraction de dir es], littéralement « je porte à toi [un toast] » (Nyrop t. 1, p. 63; Behrens D., p. 95; Sain. Lang. Rab. t. 2, p. 15; Tapp. t. 2, p. 20; FEW t. 15, 1, p. 287). Le sens 1 légèrement ant. au sens 2 en fr., en est cependant dér.; v. aussi brindezingue et brindisi.
BBG. − Colomb. 1952/53, p. 118; pp. 227-228. − Rigaud (A.). Brindes et bringues. Déf. Lang. fr. 1969, no50, p. 7. − Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 317.