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BOURRÉE1, subst. fém.
Assez rare au XXes. Fagot de menues branches; plus particulièrement menues branches dont on bourre l'intérieur du fagot. Brûler une bourrée, chauffer le four avec des bourrées (Ac.1798-1932) :
La suie qui la revêtait [la plaque de cheminée] s'enflammait parfois dans le feu clair des bourrées, et des rougeoiements y couraient, pareils à des chenilles lumineuses. Moselly, Terres lorraines,1907, p. 5.
SYNT. Les bourrées de bois sec (R. Martin du Gard, Le Testament du Père Leleu, 1920, p. 1150), bourrée d'osier; un fagot de bourrées, un tas de bourrées de genêts (Flaubert, Correspondance, 1848, p. 82), casser de la bourrée sur son genou (Id., La 1reÉducation sentimentale, 1845, p. 19).
Emploi métaph. Une grosse bourrée de rues étroites et courtes (Romains, Les Hommes de bonne volonté, Le 6 octobre, 1932, p. 209).
Proverbe. Fagot cherche bourrée. ,,Les gens de même sorte sont volontiers en commerce les uns avec les autres`` (Ac. 1798-1878).
Prononc. ET ORTH. : [buʀe]. Gattel 1841 recommande de prononcer ,,r forte``. Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. bourée avec un seul r.
Étymol. ET HIST. − 1326 (Cartul. de l'hôpital de St-Jean-en-L'Estrée d'Arras, 133, dans Quem.). Part. passé fém. de bourrer* (proprement « ce avec quoi on bourre un fagot »).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 44.
BBG. − Pohl (J.). Étymol. de bourrée. Fr. mod. 1949, t. 17, p. 127.