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BOURREUR, subst. masc.
A.− Rare
1. Celui qui bourre. Bourreur de pipes (E. de Goncourt, La Faustin,1882, p. 227).
TECHNOL. [Désignant des ouvriers] . Bourreur de diffusion (dans les sucreries), bourreur de four à zinc (Mét. 1955). TYPOGR. Bourreur de lignes. Ouvrier qui compose les lignes pleines et p. ext. ouvrier rapide et peu soigneux (cf. É. Boutmy, Les Typographes parisiens, 1874, p. 36 et G. et H. Coston, L'A. B. C. du journ., 1952, p. 192).
2. Celui qui maltraite. Bourreur de coups (Lar. 20e, Lar. encyclop.).
B.− Au fig., fam.
1. Bourreur de crâne [Dans le domaine pol. surtout] Personne qui présente mensongèrement une situation compromise sous un jour favorable, trompe l'opinion publique par ses paroles ou écrits. Synon. arg. bourreur de mou. (Prévert, Paroles, La Crosse en l'air, 1946, p. 154) :
Caillaux. − Il offre ce qui est selon le moindre effort. Sur un mur je vois : les calotins, ces grands menteurs. Et tous ces journaux anarchistes et bochisants qui me traitent de « bourreur de crâne ». Barrès, Mes cahiers,t. 3, 1902-04, p. 286.
2. Blagueur, raconteur d'histoires. Bourreur de blagues (Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 160).
Absol. Bourreur. On te la fera fermer ta grande gueule, bourreur! avec tes histoires à la noix (Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 305).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1874 typogr. bourreur de ligne (E. Boutmy, loc. cit.); 2. 1902-04 arg. supra B 1 ex. Dér. de bourrer*; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 8.