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BOURGERON, subst. masc.
HABILL. Courte blouse de toile que portent les ouvriers, les soldats, pour certains travaux. Il portait une blouse bleue, de celles qui descendent à peine sur les hanches et qu'on appelle « bourgeron » (Ponson du Terrail, Rocambole,L'Héritage mystérieux, t. 1, 1859, p. 139).
Prononc. et Orth. : [buʀ ʒ ə ʀ ɔ ̃]. Barbeau-Rodhe 1930 est le seul dict. à donner la possibilité de prononcer le mot avec ou sans [ə] muet. Ac. Compl. 1842 donne bergeron. Besch. 1845, s.v. bourgeron, renvoie à bergeron. Lar. 19eenregistre séparément bourgeron, bergeron (avec la précision : ,,On dit plus souvent bourgeron``) et bergeron (petit berger). Littré consacre encore à bergeron une vedette de renvoi à bourgeron. À partir de Guérin 1892, les dict. emploient uniquement comme vedette la forme bourgeron. Étymol. et Hist. 1842 (E. Sue, Les Mystères de Paris, t. 1, cité par Weil dans Fr. mod., t. 13, p. 116). Terme des dial. septentrionaux rouchi bougéron « sarrau ou surtout de toile fort court, à l'usage des bûcherons » (1834, Hécart) dér. de l'a. fr. bo(u)rge « sorte de toile » (xives., Coutumes de Châtillon-sur-Seine, ap. Garnier, Chartes bourguignonnes, I, 409 dans Gdf.), du lat. vulg. *burrica, dér. de burra (bourre*). Fréq. abs. littér. : 53.
BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 276. − Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 527. − Wexler (P. J.). Pour l'ét. du vocab. des vaudevilles. In : [Mél. Cohen (M.)]. The Hague-Paris, 1970, p. 215.