Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
BONASSERIE, subst. fém.
A.− Qualité d'une personne ou d'une chose bonasse :
1. Nous causons de la bonasserie olympienne et complètement indifférente des feuilletons de Gautier. Il nous dit qu'il y a de la terreur au fond de cette bonté de Gautier. Il n'a fait dans sa vie qu'un éreintement, l'éreintement d'une pièce, l'École du monde de M. Walewski. Pas de chance! Comme les gens qui ne sont méchants qu'une fois dans leur vie! E. et J. de Goncourt, Journal,1861, p. 873.
2. Ce qui nous avait tant amusés au début nous excédait à la longue, d'autant plus que sous l'apparence de candeur que semblait déceler l'insistance allemande, nous commencions d'apercevoir la méthode. Violence et bonasserie conjuguées, c'en était une et des plus efficaces, car enfin nous avions été plus de deux mille, et par une élimination patiente et calculée, au bout de cette autre « guerre des nerfs » nous n'étions plus même à cent. Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 292.
Rem. Peut être considéré comme un synon. affaibli et légèrement péj. de bonté (ex. 1).
B.− Except. au plur. Manière d'être d'une personne bonasse, procédés d'une extrême naïveté, gentillesse :
3. Faisait-elle [Bonne-Dame] des achats, elle avait des façons d'entortiller son monde, réclamant des rabais avec des bonasseries délicieuses : − Allons donc, voyons, montrez-vous un brin petit peu plus gentil! É. Estaunié, Bonne-Dame,1891, p. 16.
Prononc. : [bɔnasʀi]. Étymol. et Hist. 1840 bonnasserie (Balzac, Œuvres diverses, t. 3, p. 210). Formé sur le rad. de bonasse*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 7.
BBG. − Darm. 1877, p. 98.