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BOISAGE, subst. masc.
Action de boiser, de revêtir ou consolider avec du bois; le bois employé pour cette opération.
A.− MINES :
1. Le soutènement variera donc entre le vieux boisage classique et la maçonnerie des galeries, cimentées comme une cave, en passant par l'encadrement métallique ou l'assemblage de claveaux en agglomérés de béton. (...). On emploie, pour le boisage proprement dit, soit des bois résineux, pin ou sapin, soit des bois blancs, hêtre, aulne ou bouleau, soit enfin des bois durs, frêne, châtaignier, orme, acacia, chêne, ce dernier résistant plus longtemps que toute autre essence à la décomposition. Le boisage comprend une charpente grossière, constituée par des cadres trapézoïdaux, distants d'un mètre environ l'un de l'autre, l'espace qui les sépare étant garni de petits bois qui retiennent les terrains tant au toit qu'aux parois et sont disposés à la façon des solives et des voliges de nos vieilles maisons. (...). Le cadre métallique tend à se généraliser et à remplacer le boisage dans les galeries de longue durée; il combat même victorieusement le soutènement en bois dans les fronts de taille de quelques mines de Belgique où il vient d'être essayé et appliqué. Là, les bois sont remplacés par des étançons métalliques... E. Schneider, Le Charbon,1945, p. 237.
P. métaph. :
2. La lumière elle-même... avançait avec timidité. Pareils à des barres décolorées, ses rayons ne mettaient plus à travers l'espace qu'un triste boisage de mine. É. Estaunié, Les Choses voient,1913, p. 247.
B.− TECHNOLOGIE :
3. On ne rencontrait personne et pourtant l'activité des hommes s'indiquait partout; au bord des grèves; dans ces boisages, dans ces claies couvertes de moules bleues. J. de La Varende, La Valse triste de Sibélius,1953, p. 72.
Prononc. : [bwaza:ʒ]. Seul Barbeau-Rodhe 1930 prononce [bwɑzaʒ], non sans attribuer à [ɑ] une demi-longueur. Étymol. et Hist. A. 1. 1610 « bois servant à garnir les murs » (Compt. de la cathéd. de Léon, A. Finist. dans Gdf. Compl.), attest. isolée; repris en 1798 (Ac.); 2. av. 1788 mines (Buffon, Hist. nat., minéraux, t. 1, p. 503 dans IGLF Litt.). B. 1892 « planter en forêts » (Guérin). Dér. de boiser*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 34.
BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 30.