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BIFFIN, subst.
A.− Pop. Chiffonnier.
B.− Arg. des casernes. Soldat d'infanterie, fantassin. Ils sont bien capables de me renvoyer là-haut comme simple biffin! (Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 237):
« On était mal engagé, tu comprends? On avait voulu aller trop vite. Les canassons renâclaient, les biffins étaient fourbus... Il a bien fallu battre en retraite. » R. Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 744.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. dep. Lar. 19eSuppl. 1878.
PRONONC. : [bifε ̃].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1836 « chiffonnier » (L. Larchey, Dict. hist. d'arg., Chanson anonyme de 1836); 2. 1878 « soldat d'infanterie de ligne » (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, p. 36). Dér. de biffe1étymol. 1; 1 prob. par suite de la fabrication ultérieure, sous ce nom, de tissus de qualité inférieure (Sain. Lang. par., p. 256) bien que biffe1* étymol. 1 ne soit plus attesté dep. le xvies.; 2 parce que le fantassin porte son havresac comme une hotte de chiffonnier; le sens péj. peut être dû à un autre mot biffe, d'orig. obsc., signifiant « pierre précieuse en imitation » (ca 1210) puis au fig. « tromperie » (fin xvies.) d'où bifferies « mauvaises marchandises » encore dans Oudin (cf. G. de Poerck dans Mélanges M. Roques, t. 4, pp. 198-208).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 18.
BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 256. − Sain. Sources Arg. t. 2 1912, p. 199.