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BIENFAISANT, ANTE, adj.
A.− [En parlant d'une pers. ou d'un élément de la pers.] Qui fait du bien à autrui, qui pratique le bien :
1. Sans doute un être moral, bienfaisant et bienveillant pendant vingt années, vit encore autre part que dans le souvenir de celui qu'il aimait. Patience donc et espérance. Michelet, Journal,1821, p. 167.
2. Cet homme était un ange! Heureusement, il est mort sans souffrir. Dieu a dénoué d'une main bienfaisante les liens d'une vie qui fut un bienfait constant pour nous. Balzac, Le Médecin de campagne,1833, p. 274.
3. Un homme bien irrité se met à genoux pour demander la douceur, et naturellement il l'obtient, s'il se met bien à genoux; entendez s'il prend l'attitude qui exclut la colère. Il dit alors qu'il a senti une puissance bienfaisante qui l'a délivré du mal. Alain, Propos,1913, p. 174.
B.− [En parlant gén. d'un inanimé] Qui exerce un effet salutaire, une influence favorable. (Quasi-)synon. bénéfique.Pluie, rosée bienfaisante :
4. Elle [l'action] ne diffère du poème que par la langue qu'elle parle, et il y a, entre lui et elle, un échange permanent et entrecroisé d'influences, le conquérant partant de la Bible ou du temple qui à leur tour répandent et légitiment son action. Action bienfaisante par les édifices matériels ou spirituels qu'elle élève, malfaisante par les ruines qu'elle fait, comme le poème lui-même, l'un et l'autre expression suprême, intensifiée et monstrueuse de la vie, dévastatrice et fécondante, mais nécessaire à en propager la formidable indifférence pour le maintien de l'illusion sans qui elle ne serait pas. É. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 139.
Emploi subst. Ce qui est bienfaisant :
5. Le jugement de l'âme est sûr : elle distingue de suite le bienfaisant du pernicieux, l'immatériel du matériel. Elle assimile le premier; elle rejette l'autre. P. Roës, Essai sur la techn. du piano,trad. par R. Clouzot, 1935, p. 98.
PRONONC. ET ORTH. : [bjε ̃f(ə)zɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Pour la substitution de [ε] à [ə], même rem. que pour bienfaisance. Bien-faisant est le part. d'un verbe bien-faire (Lar. 19e).
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1170 adj. « qui fait le bien » (Fierabras, éd. A. Kroeber et G. Servois, 927); av. 1288 subst. « id. » (H. de Gauchi, Gouvernement des Princes, Ars. 5062, fo176 vodans Gdf. Compl.). Composé de bien* et de faisant, part. prés. de faire*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 848. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 689, b) 833; xxes. : a) 1 010, b) 1 110.
BBG. − Gall. 1955, p. 459, 530. − Rigaud (A.). Parlez-vous hexagonal? Vie Lang. 1969, no212, p. 650.