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BIBELOTAGE, subst. masc.
Familier
A.− Action de bibeloter, manie de celui qui collectionne des bibelots :
1. Je prends, afin d'occuper mes moments creux, la manie, puis le vice du bibelotage, du bric-à-brac. A. Arnoux, Double chance,1958, p. 31.
Rem. Attesté dans Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Rob., Quillet 1965.
,,Petit trafic, échange de marchandises`` (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, 1878) :
2. ... elle ne détestait pas ça, les tripotages d'argent l'amusaient, ce bibelotage de marchande à la toilette chatouillait ses passions de vieille commère. Zola, L'Assommoir,1877, p. 645.
B.− P. ext. Occupation futile, petits travaux de peu d'importance. S'occuper de bibelotages (Quillet 1965) :
3. Ils [les Goncourt] avaient derrière eux, quand ils débutèrent comme romanciers, dix ans de bibelotages, de livres d'ailleurs excellents sur l'art du xviiiesiècle... Thibaudet, Hist. de la litt. fr. de 1789 à nos jours,1936, p. 364.
Faire du bibelotage. ,,S'amuser à des riens`` (G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1877 « manie de celui qui s'occupe de bibelots », supra ex. 2. Dér. de bibeloter* étymol. 1 et 2; suff. -age*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.