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BASTUDE, subst. fém.
PÊCHE. Filet ou manet dont on se sert pour pêcher dans les étangs salés.
Prononc. et Orth. : [bastyd] (cf. Passy 1914 qui attribue à la voyelle de syll. finale une demi-longueur). Besch. 1845, DG, Lar. 20eet Lar. encyclop., Rob. et Quillet 1965 admettent une var. battude. Étymol. et Hist. 1681 mar. bastude (Ordonn. ds Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., XIX, 358 d'apr. DG); 1690 (Fur.). Empr. au prov. mod. batudo, subst. fém. « filet pour la pêche aux maquereaux » et aussi « battue », terme de chasse et de pêche (Mistral), a. prov. batuda « sorte de filet » (Pt Levy E.), part. passé fém. du verbe batre (battre*); le procédé empl. pour cette pêche était en effet une sorte de battue; d'apr. Du Cange, s.v. batuda : species piscationis, cum pisces scilicet in aqua exagitantur, cogunturque diverberata seu batuta aqua in unum locum confugere, quo facilius capiantur. Lat. médiév. batuda attesté en ce sens en 1311, domaine prov. dans Du Cange, loc. cit., v. Schuchardt, Romanische Etymologien, t. 2, p. 168-170 dans Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften, philosophisch-historische Klasse, t. CXLI (1899). Le fr. bastude est une forme altérée, où -st- représente une graphie anal. de mots où -st- primitif se prononçait -t- (cf. estude, étude).