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BARLONG, ONGUE, BERLONG, ONGUE, adj.
Qui a la forme d'un quadrilatère plus long que large. Forme barlongue d'une salle de fête :
1. Je ne hais pas cette voûte en pendentif, à plan berlong et à coupes rondes; mais j'aurais préféré pourtant une voûte d'arête, biaise et également berlongue. Hugo, Le Rhin,1842, p. 69.
2. La porte était grande ouverte et dessinait un trou barlong de lumière crue. A. Arnoux, Abisag,1919, p. 82.
En partic. [En parlant d'un vêtement plus long d'un côté que de l'autre] Manteau barlong, robe barlongue.
Prononc. ET ORTH. : [baʀlɔ ̃], fém. [-ɔ ̃:g]. Pour la forme berlong, supra ex. 1 et infra étymol.
Étymol. ET HIST. I.− Adj. 1. a) Fin xiie-début xiiies. beslong « très long, oblong » (R. de Houdenc, Meraugis, éd. Friedwagner, Halle, 1897, vers 222 : Mes tant estoit lez qu'il sembloit Qu'il fust ovrez a besague Qu'il avait beslonge et ague La teste et tot le cors mal fet); 1400 berlong (Pièces relat. au règ. de Ch. VI, II, 351 dans Gdf.); b) 1597 barlongue « qui a la forme d'un rectangle irrégulier » (Liébault, Mais. rust., p. 621, éd. 1597); 1751 géom. (Encyclop. t. 2 : Barlong : usité [...] pour signifier un plan ou un corps dont la base a plus d'étendue à la face qu'au côté : oblong est le contraire); 2. 1549 berlong « qui n'est pas également long partout » (Est. : Berlong. Cheveux berlongs); 1606 barlong (Nicot). II.− Subst. 1690 géom. (Fur. : Barlong [...] Quarré long, ou figure parallellogramme à quatre angles droits & à quatre costés, dont il y en a deux plus longs que les autres). Prob. d'un lat. vulg. *bislongus « deux fois long [par rapport à la largeur], deux fois plus long que large » d'où « très long »; cf. fin xives. (Glossar. Gall. lat. ex. Cod. reg. 7684 dans Du Cange, s.v. bislongus : Beslonc, Bislongus). La forme berlong jusqu'en 1741 (Savary des Bruslons, Dict. univ. de comm.), reprise au xixes. (1842, supra.) Le r de barlong, berlong est un trait du dial. pic., qui devant l transforme s (sonorisé à son contact) en r (cf. a. fr. varlet < vaslet < *vasselittum); a de la même syll. représente l'évolution phonét. normale de -er + consonne, cf. Fouché, p. 348, 349 et 446.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.