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AUTOUR1, subst. masc.
FAUCONN. Oiseau rapace diurne, de la famille des Falconidés, volant moins haut que le faucon. Autours chasseurs de serpents et de lézards (Colette, Mes apprentissages,1936, p. 192):
Et chaque battement, dans l'énorme univers, Ouvre aux âmes, essaims d'autours et de colombes, D'un côté les berceaux et de l'autre les tombes. Hugo, La Légende des siècles,t. 2, 1859, p. 764.
SYNT. Autour niais. Pris dans le nid. Autour branchier. Pris jeune encore sur les arbres. Autour passager. Pris au filet.
Autour des palombes. Autour spécialisé dans la chasse des pigeons sauvages.
PRONONC. − 1. Forme phon. : [otu:ʀ]. Durée mi-longue sur la 1resyll. ds Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930. 2. Homogr. : autour (adv.).
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1100 hostur « oiseau de proie » (Roland, éd. Bédier, p. 184 : Set cenz cameilz e mil hosturs muables); 1398 authoure (cité ap. Houdoy, Halle échevinale de Lille, 42 ds R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 129); xves. autour (Traité de fauconnerie, 83, Martin-Dairvault, ibid.). Prob. du gallo-rom. auceptor « id. » altération du b. lat. acceptor « id. » (TLL s.v. accipiter, 322, 35-43) lui-même altération du lat. class. accipiter « id. » (Columelle, 8, 8, 7, ibid., 322, 49); la forme aucceptor, attestée au viiies. (Lex Ribuaria, 40, 11 ds Mittellat. W. s.v., 93, 16) est due à l'influence sur le b. lat. acceptor − soit du lat. avis « oiseau », cf. avis struthio, autruche*, (EWFS2) − soit plus prob. du composé auceps (avis + capio) « oiseleur » (Baist ds Z. fr. Spr. Lit., t. 132, 1891, p. 185) la forme b. lat. acceptor provenant déjà d'un rapprochement pop. de accipiter avec le verbe accipere (Ern.-Meillet). La finale fr. irrégulière -our peut s'expliquer soit par empr. du mot à l'a. prov. austor, 1remoitié xiiies. ds Rayn. (G. Tilander, Nouv. Mél. d'étymol. cynégétique, Lund, 1961, p. 310), soit par attraction de vautour*. Du lat. acceptor « oiseau de proie » l'a. esp. azttore (941), acetore (xes.), esp. mod. azor (Cor.; REW3), formes qui, d'une part ne peuvent être à l'orig. du fr. (Tilander, op. cit., p. 316) et d'autre part ne peuvent remonter au lat. astur (Id., Ibid.) dont d'ailleurs l'attest. au sens de « épervier » au ives. (Firmicus Maternus ds TLL s.v., 980, 68) est isolée et fort douteuse, et dont les attest. postérieures, non antérieures au xiies. (Mittellat. W. s.v.) sont vraisemblablement des latinisations des formes romanes.
BBG. − Baudr. Chasses 1834. − Bouillet 1859. − Brard 1838. − Burn. 1970. − Comm. t. 1 1837. − Cuisin 1969. − Hehn (V.). Kulturpflanzen und Haustiere in ihrem Übergang aus Asien nach Griechenland und Italien sowie in das übrige Europa. Berlin, 1902, p. 602. − Mots rares 1965. − Privat-Foc. 1870. − Tilander (G.). Nouv. Mél. d'étymol. cynégétique. Lund, 1961, pp. 308-317.