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* Dans l'article "-ONYME, -ONYMIE, -ONYMIQUE,, élém. formants"
-ONYME, -ONYMIE, -ONYMIQUE, élém. formants
-onyme élém. empr. au gr. -ω ν υ μ ο ς, de ο ν ο μ α «nom» et entrant dans la constr. de mots sav., adj. ou plus souvent subst. masc., appartenant notamment au vocab. de la ling.; ceux-ci génèrent la plupart du temps des subst. fém. dér. en -onymie, que cette dérivation soit, en ce qui concerne les empr., d'orig. gr. ou fr.; les dér. en -onymie génèrent parfois à leur tour des adj. dér. en -onymique; le 1erélém. est le plus souvent issu du gr.
A. −
1. [-onyme signifie «qui porte un nom» ou «nom», celui-ci étant caractérisé par le 1erélém.] V. allonyme (s.v. allo- étymol.), cryptonyme (s.v. crypt(o)- I F), matronyme, patronyme et aussi:
autonyme, adj. et subst. masc.Énoncé, mot, nom, séquence, signe autonyme et, p. ell., autonyme. ,,Signe métalinguistique ou métasémiotique qui pour désigner un autre signe lui emprunte son signifiant (ex.: «Somme» et «pomme» dans «Somme rime avec pomme»)`` (Rey Sémiot. 1979). Les phrases-exemples des linguistes et des logiciens sont des autonymes (...). Bien que le cas soit plus complexe, les messages de guerre et mots de passe, sont considérés comme autonymes car ils doivent d'abord signifier un signe pour acquérir un autre contenu (J. Rey-Debove, Le Métalangage,1978, pp.77-78).V. métalangage ex. 2.P. ext. ,,Tout mot d'un énoncé peut être détaché −par le locuteur ou l'interlocuteur −de son environnement et considéré en situation autonyme (...). Vous me dites «tout de suite»: maintenant, ou dans une heure?`` (Ling. 1972).
métonyme, subst. masc.,,Nom donné à un spécimen, autre que le spécimen-type, déjà désigné antérieurement par un autre nom valable, mais insatisfaisant, le plus souvent en raison de recherches bibliographiques préalables insuffisantes`` (Méd. Biol. t.2 1971).
typonyme, subst. masc.,,Nom donné à un spécimen-type possédant déjà un nom scientifique et qui en est, de ce fait, un synonyme`` (Méd. Biol. t.3 1972).
Rem. 1. Empr. au gr., v. éponyme, myrionyme (rem. 2 s.v. myria-), pseudonyme. 2. Empr. au lat. du gr., v. anonyme et aussi: Polyonyme (du gr. π ο λ υ ω ́ ν υ μ ο ς «qui porte plusieurs noms»), adj. Dans les vers attribués à Orphée, [Diane] (...) est complimentée sous le nom de démon polyonyme (génie à plusieurs noms) (J. de Maistre, Constit. pol., 1810, p.87).
En partic. [Les mots constr. sont des subst. masc. et désignent une classe de noms] V. hydronyme (s.v. hydr(o)- I A 2), oronyme (s.v. or(o)-1B), toponyme et aussi:
anthroponyme. Nom de personne. Les noms de personne latins, auxquels s'étaient mêlés des anthroponymes d'origine grecque, fleurirent en Gaule pendant plusieurs siècles, mais furent peu à peu éliminés par des noms d'origine germanique dont la vogue fut grandissante jusqu'aux environs de l'an mil (L'Hist. et ses méth.,1961, p.706).
astéronyme. Nom d'astre. (Ds Guilb. Astronaut. 1967).
choronyme (chor-, du gr. χ ω ́ ρ α «région, pays»). ,,Tout nom de lieu désignant un espace ou quelque forme d'entité géographique qu'elle soit de nature ponctuelle, linéaire ou spatiale`` (Dor.-Poir. 1975).
odonyme (od-, de (h)odo-*). Choronyme désignant une voie de communication routière, ferroviaire ou autre. Comme les autres choronymes, l'odonyme est composé d'un terme générique et d'un terme spécifique (ex. La Nationale 10) (Dor.-Poir. 1975).
2. -onym(e)- + -ie, -onym(ie) + -ique.V. anonymie (dér. s.v. anonyme), hydronymie (s.v. hydr(o)- I A 2), hydronymique (s.v. hydr(o)- I A 2), toponymie, toponymique et aussi:
autonymie. Caractère autonyme d'un mot, d'un énoncé; fait pour un signe d'être autonyme. Les guillemets simples correspondent à la marque de l'autonymie telle que la conçoivent les logiciens (essentiellement séquence autonyme en fonction de sujet du discours) par opposition aux guillemets ordinaires qui annoncent des paroles rapportées, des citations du langage naturel (J. Rey-Debove, Le Métalangage,1978p.70).L'autonymie d'une phrase ne peut être perçue que par le contexte linguistique d'une autre phrase qui l'enchâsse (J. Rey-Debove, Le Métalangage,1978p.77).
Autonymique. Qui relève de l'autonymie. Connotation, phénomène autonymique. L'usage autonymique d'un mot dans un énoncé est à rapprocher de l'emploi du mot-entrée dans le dictionnaire (Ling.1972).L'autonymie présente l'inconvénient majeur de multiplier les ambiguïtés lexicales (...); il n'existe pas de signe qui n'ait sa doublure autonymique (J. Rey-Debove, Le Métalangage,1978p.61).
choronymie. ,,Science qui étudie les noms des différentes parties de l'espace`` (Dor.-Poir. 1975).
Choronymique. ,,Qui se rapporte aux noms de lieux ou à l'étude des noms de lieux`` (Dor.-Poir. 1975).
matronymie. ,,Système dans lequel le nom des descendants est tiré de celui de la mère ou des autres parents matrilinéaires`` (Willems 1970).
odonymie. ,,Branche de la choronymie qui a pour objet l'étude scientifique des odonymes`` (Dor.-Poir. 1975). Odonymie urbaine (Dor.-Poir. 1975).
oronymie. ,,Branche de la choronymie s'occupant de l'étude des noms des éléments du relief`` (Dor.-Poir. 1975).
patronymie. ,,Régime où le nom de l'enfant est dérivé de celui du père ou d'autres parents patrilinéaires`` (Willems 1970).
pseudonymie. 1. ,,Substitution, librement décidée par celui qui l'accomplit, d'un nom d'emprunt à son nom véritable`` (Lar. Lang. fr.). 2. ,,Utilisation d'un nom célèbre du passé pour la publication d'un ouvrage (p. ex. «Sagesse de Salomon»``) (Dheilly 1964).
Rem. 1. Empr. au gr. Polyonymie. Parmi les Anciens, le plus grand honneur pour une divinité était la polyonymie, c'est-à-dire la pluralité des noms, qui annonçait celle des fonctions ou l'étendue de la puissance (J. de Maistre, Constit. pol., 1810, p.86). 2. Adaptation du gr. Éponymie (gr. ε ̓ π ω ν υ μ ι ́ α). Fait de servir d'éponyme. À Rome, l'usage s'introduisit de bonne heure de se servir comme moyen de datation dans les actes publics ou privés du nom de certains magistrats ayant siégé à la même époque. Cette éponymie appartint, sous la République, aux magistrats supérieurs de la capitale, surtout aux consuls (Lavedan 1964). 3. Empr. au lat. du gr. π α τ ρ ω ν υ μ ι κ ο ́ ς, v. patronymique. 4. Empr. au port., v. anthroponymie.
B. −
1. [Les mots constr. concernent les signifiants] V. hétéronyme et aussi:
acronyme, subst. masc.,,Groupe d'initiales abréviatives plus ou moins lexicalisé. On les prononce comme s'il s'agissait d'un nouveau mot, «prononciation intégrée» (l'/Urs/) ou en considérant chaque lettre séparément, «prononciation disjointe» (/U.R.S.S./)`` (Dupr. 1980).
tautonyme, subst. masc.[En nomenclature zool.] Binôme formé par la répétition exacte du nom du genre pour désigner l'espèce (ex. Rattus rattus) (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972).
Rem. 1. Empr. au gr., v. paronyme. 2. Empr. au lat. du gr., v. homonyme.
2. -onym(e)- + -ie, -onym(ie) + -ique. V. hétéronymie (rem. s.v. hétéronyme), paronymie, paronymique et aussi:
tautonymie. ,,Attribution d'un seul et même nom pour désigner un genre et une espèce incluse dans ce genre`` (Méd. Biol. t.3 1972).
Rem. Empr. au lat. du gr., v. homonymie.
C. −
1. [Les mots constr. concernent les significations] V. antonyme, hyperonyme, hyponyme.
Rem. Empr. au lat. du gr., v. synonyme.
2. -onym(e)- + -ie, -onym(ie) + -ique. V. antonymie, hyperonymie (rem. 1 s.v. hyperonyme), hyperonymique (rem. 2 s.v. hyperonyme), hyponymie (rem. s.v. hyponyme).
Rem. Empr. au lat. du gr., v. métonymie, métonymique, synonymie.
Prononc.: [-ɔnim], [-ɔnimi], [-ɔnimik]. Bbg. Chaurand (J.). Des Croisements aux mots-valises. Fr. mod. 1977, t.45, p.12 (s.v. acronyme).