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ATTERRISSEMENT, subst. masc.
A.− GÉOL. (corresp. à atterrir1). Dépôt de terre, de limon, de sable, de gravier, que la mer ou les cours d'eau accumulent sur leurs bords :
1. Quelle âpre et stérile apparence devoit avoir la pointe occidentale de l'île de Manhatan, sur laquelle nos ancêtres débarquèrent! La crête (aujourd'hui Broadway), n'avoit pas 400 toises de largeur, depuis les eaux du Hudson, jusqu'à celles du Sund : tout le reste, vers le sud, n'étoit qu'un atterrissement fangeux, sur lequel croissoient des herbes aquatiques et maritimes. Crèvecœur, Voyage dans la Haute Pensylvanie,t. 3, 1801, p. 299.
2. 560. Les îles, îlots, attérissemens, qui se forment dans le lit des fleuves ou des rivières navigables ou flottables, appartiennent à la Nation, s'il n'y a titre ou prescription contraire. Code civil,1804, p. 104.
3. − Je vous ai promis hier, dit Benassis à Genestas en arrivant dans une petite gorge par laquelle les deux cavaliers débouchèrent dans la grande vallée, de vous montrer un des deux soldats qui sont revenus de l'armée après la chute de Napoléon. Si je ne me trompe, nous allons le trouver à quelques pas d'ici, recreusant une espèce de réservoir naturel où s'amassent les eaux de la montagne, et que les atterrissements ont comblé. Balzac, Le Médecin de campagne,1833, p. 87.
B.− AÉRON. (corresp. à atterrir2). Synon. anc. de atterrissage :
4. C'est là une précaution indispensable à prendre lors de l'atterrissement d'un grand ballon. Gaudin, Cour. des sciences et de l'industrie,1863, t. 1, p. 233 (Guilb. Aviat. 1965).
5. Cependant sur plusieurs milliers d'ascensions d'aérostats, on ne compte pas vingt accidents ayant causé la mort. En général ce sont les atterrissements et les départs qui offrent le plus de danger. Verne, Cinq semaines en ballon,p. 115).
PRONONC. ET ORTH. : [atε ʀismɑ ̃] ou [ate-]. Pt Rob. transcrit la 2esyll. du mot avec [e] fermé (cf. aussi Land. 1834, Gattel 1841 et Fél. 1851). La majorité des dict. dont Ac. 1835, 1878, 1932 écrit atterrissement. Seuls Ac. 1798 et Land. 1834 admettent attérissement ou atterrissement. Fér. Crit. t. 1 1787 recommande la prononc. avec ,,r forte``.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1332 (A.N. JJ 66, pièce 1102 ds Gdf. Compl. : Combien un nouvel aterrissement avenu en la riviere de Sayne, au dessouz du pont de Poissy ... peut valoir par an), surtout empl. dans la lang. juridique. Dér. du rad. du part. prés. de atterrir* étymol. 1; suff. -ment1*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 16.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Barr. 1967. − Baulig 1956. − Blanche 1857. − Bouillet 1859. − Brard 1838. − Cap. 1936. − Colas-Cab. 1968. − Dainv. 1964. − Darm. 1877, p. 96. − Dub. Dér. 1962, p. 30. − Fén. 1970. − Forest. 1946. − George 1970. − Gruss 1952. − Guilb. Aviat. 1965. − Jal 1848. − Plais.-Caill. 1958. − Privat-Foc. 1870.