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ATTENTION, subst. fém.
I.− Tension de l'esprit vers un objet à l'exclusion de tout autre.
A.− [La finalité dominante est l'exacte connaissance ou compréhension de l'obj.]
1. Application, concentration. Attention soutenue, distraite; défaut d'attention; prêter attention. Anton. distraction, étourderie, inattention :
1. − J'ai suivi vos raisonnements avec toute l'attention requise, répondit la princesse en souriant; faudra-t-il donc que je me charge du soin de donner une maîtresse à mon fils? Stendhal, La Chartreuse de Parme,1839, p. 400.
2. Cette année-là, notre maître de géométrie était sévère, il punissait impitoyablement ceux qui ne donnaient pas à ses leçons une attention scrupuleuse; ... Du Camp, Mémoires d'un suicidé,1853, p. 55.
3. Thénardier, élevant sa main droite à la hauteur de son front, s'en fit un abat-jour, puis il rapprocha les sourcils en clignant les yeux, ce qui, avec un léger pincement de la bouche, caractérise l'attention sagace d'un homme qui cherche à en reconnaître un autre. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 557.
4. L'essence de l'attention est donc ce mouvement temporel du regard qui se tourne vers... ou se détourne de ... et ainsi fait apparaître l'objet tel qu'il est en lui-même, c'est-à-dire tel qu'il était déjà en sourdine à l'arrière-plan. Ricœur, Philos. de la volonté,1949, p. 148.
2. P. ext. Curiosité, intérêt :
5. J'avais beau jouer l'attention et simuler l'intérêt ou la crédulité; l'indifférence du coup d'œil que j'accordais de temps en temps, par pure courtoisie, aux malfaiteurs de la maison Brettinoro n'échappait point au regard vigilant de leur sagace rejeton. Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 24.
SYNT. 1. Subst. + adj. Attention aiguë, distraite, goulue, inquisitive, intense, minutieuse, opiniâtre, profonde, rebondissante; écouter, regarder qqc. avec une extrême attention. 2. Verbe + subst. a) Avec un subst. sans art. Avoir attention à qqc.; prêter attention à qqc. ou qqn. b) Avec un subst. précédé d'un art. Accaparer l'attention; accorder de l'attention à qqc. ou qqn; appeler l'attention de qqn sur qqc.; attirer et retenir l'attention de qqn sur qqc.; capter l'attention de qqn; concentrer son attention sur qqc. ou qqn; détourner l'attention de qqn de/sur qqc.; diriger l'attention de qqn sur qqc.; distraire l'attention de qqn; fixer l'(son) attention sur qqc. ou qqn; maintenir l'attention (de qqn) en éveil; réclamer (toute) l'attention de qqn; relâcher (son) l'attention; reporter (son) l'attention sur qqc. ou qqn; signaler qqc. à l'attention de qqn; soutenir l'attention.
3. Emplois spéc., SC. HUM.
a) PHILOS. (métaphys.).
[Le ressort de l'attention est la force de la sensation : conception sensualiste] :
6. Cette opération par laquelle notre conscience par rapport à certaines perceptions, augmente si vivement qu'elles paraissent les seules dont nous ayons pris connaissance, je l'appelle attention. [Condillac]. Cousin, Cours d'hist. de la philos. mod.,t. 3, 1847, p. 90.
Rem. Cette thèse particulière de Condillac est mentionnée ds les dict. spécialisés et par Ac. 1835, Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e.
[Le ressort de l'attention est le libre choix de la volonté] :
7. L'attention, ce n'est pas une réaction des organes contre l'impression reçue; ce n'est pas moins que la volonté elle-même; car nul n'est attentif qui ne veut l'être; et l'attention se résout finalement dans la volonté. Ainsi, le premier acte d'attention est un acte volontaire, le premier événement dont nous ayons conscience est une volition, et la volonté est le fond même de la conscience. Cousin, Hist. de la philos. du XVIIIes.,1829, p. 176.
[L'attention est une modalité partic. du comportement] :
8. C'est ainsi que tout phénomène nouveau, toute suspension, tout changement dans un ordre qui nous est devenu familier, réveillent notre attention, notre sensibilité engourdies par l'habitude. Maine de Biran, De l'Influence de l'habitude sur la faculté de penser,1803, p. 91.
9. Les mouvements de la face, du corps, des membres et les modifications respiratoires qui accompagnent l'attention sont-ils simplement, comme on l'admet d'ordinaire, des effets, des signes? Sont-ils, au contraire, les conditions nécessaires, les éléments constitutifs, les facteurs indispensables de l'attention? Nous admettons cette seconde thèse sans hésiter. Si l'on supprimait totalement les mouvements, on supprimerait totalement l'attention. T. Ribot, Psychol. de l'attention,1888, p. 32 (Foulq.-St-Jean 1962).
10. L'attention n'est pas un phénomène purement physiologique; mais on ne saurait nier que des mouvements l'accompagnent. Ces mouvements ne sont ni la cause ni le résultat du phénomène; ils en font partie, ils l'expriment en étendue, comme l'a si remarquablement montré M. Ribot. Déjà Fechner réduisait le sentiment de l'effort d'attention, dans un organe des sens, au sentiment musculaire « produit en mettant en mouvement, par une sorte d'action réflexe, les muscles qui sont en rapport avec les différents organes sensoriels ». Bergson, Essai sur les données immédiates de la Conscience,1889, p. 33.
Rem. 1. Les dict. gén. mentionnent (surtout au xixes. et à partir de Ac. 1835, Ac. Compl. 1842) la réfutation de la thèse de Condillac par Laromiguières. Il réintègre l'attention sous la faculté d'intelligence mais ignore encore la part de la volonté. 2. La plupart des dict. gén. et les dict. spécialisés mentionnent toutes ces théories de l'attention, classées dans le cas présent selon le critère du déterminisme dans la cause de l'attention.
b) PSYCHOL. Pour désigner certaines modalités de l'attention.
Attention spontanée et attention volontaire. (Attesté dans la majorité des dict. techn.) :
11. L'attention spontanée donne un maximum d'effet avec un minimum d'effort; tandis que l'attention volontaire donne un minimum d'effet avec un maximum d'effort. T. Ribot, Maladies de la volonté,p. 108, (Foulq.-St-Jean 1962).
Plus rare. Attention concentrée ou diffusée ou expectante. La première porte sur un objet précis, la seconde est l'attente disponible à tout objet (d'apr. Psychol. 1969 et Foulq.-St-Jean 1962).
Attention constituée et attention constituante (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962).
Attention externe et attention interne. La première porte sur un objet extérieur à soi, la seconde sur un état intérieur (d'apr. Lafon 1963 et Psychol. 1969).
Attention sensorielle et attention motrice (cité par Lafon 1963 et Lal. 1968).
c) PSYCHANAL. Attention légalement flottante. ,,Manière dont, selon Freud, l'analyste doit écouter l'analysé : il ne doit privilégier a priori aucun élément du discours de celui-ci, ce qui implique qu'il laisse fonctionner le plus librement possible sa propre activité inconsciente et suspend les motivations qui dirigent habituellement l'attention`` (Lapl.-Pont. 1967; attesté également ds March. 1970).
d) PSYCHOMÉTRIE. ,,Suivant la nature des activités, on distingue une attention concentrée ou distribuée (avec tâches simultanées) ou papillonnante (où des incitations diverses se présentent irrégulièrement)`` (Piéron 1963).
Test d'attention. Comporte ,,des stimulations ou des intérêts de même type ou de types différents (test d'attention diffusée)`` (Lafon 1963).
e) THÉOL. Conscience que l'on a ou doit avoir pour être moralement responsable de l'acte que l'on accomplit (d'apr. Théol. cath. t. 1, 2 1909 et Lar. encyclop.).
4. Autre domaine techn., MAR. Pavillon d'attention. Pavillon que l'on hisse pour faire comprendre que l'on a vu ou compris le signal. (Attesté ds Lar. 19eet ds Nouv. Lar. ill.).
B.− [La finalité dominante de l'acte d'attention est le soin donné ou à donner à l'objet]
1. Intérêt, soin que l'on porte à quelque chose ou quelqu'un en fonction de l'importance qu'on y attache. Synon. vigilance, probité, scrupule :
12. C'est une bien charmante amie que Louise et ses sœurs, d'une attention, d'un soin, avec un sans façon qui fait trouver le chez-soi chez elles. E. de Guérin, Lettres,1831, p. 5.
13. ... mais à l'égard des espèces vivantes, surtout quand il s'agit de ces plantes annuelles plus sensibles et plus soumises à son attention vigilante, il fait plus. P. Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 148.
SYNT. Qqn ou qqc. mérite, est digne, est l'objet d'une attention toute particulière; signaler à la bienveillante attention de qqn.
2. P. ext. Disposition que présente quelqu'un à être soigneux, soucieux de, vigilant, délicat. Une aimable attention; (être) plein d'attention pour qqn :
14. Il m'est extrêmement pénible de décevoir; mais pour ne pas décevoir, à quels frais énormes je me trouve parfois entraîné! Moins coûteux pourtant que certains gestes qui frisent l'insincérité. Quel soulagement lorsque tout se borne à une dépense matérielle et que je peux en être quitte en lâchant quelques billets! Mais s'il s'agit de temps, d'attention, d'affection, de sollicitude... Je ne puis suffire. Je voudrais me ressaisir et sais et me répète que, dépossédé de moi-même, je deviens une non-valeur. Et le temps qu'il me reste à vivre est compté. Gide, Journal,1938, p. 1311.
3. En partic., au plur. :
15. Il est vrai que Lucien, désolé de s'ennuyer autant dans la société d'une femme qu'il devait adorer, eût été encore plus désolé que cet état de son âme parût; et, comme il supposait ces gens-là très attentifs aux procédés personnels, il redoublait de politesse et d'attentions agréables à leur égard. Stendhal, Lucien Leuwen,t. 3, 1836, p. 295.
SYNT. Être l'objet de l'attention ou des attentions de qqn; être plein d'attentions pour qqn; combler d'attentions; prodiguer, témoigner des (mille) attentions (à) qqn. − PARAD. Amabilités, bienséances, égards, politesses, prévenances, soins, tendresses.
II.− Loc. et expr.
A.− [Se rapportant au sens I A]
1. Emploi abs. Faire attention. Effectuer un acte d'attention :
16. Prendre une loupe c'est faire attention, mais faire attention n'est-ce pas déjà avoir une loupe? L'attention à elle seule est un verre grossissant. Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 148.
Dans le même sens. Faire attention à + subst. Synon. de prêter attention à :
17. Je me rhabillai dans un désespoir épouvantable. Werner en appela un autre. Je ne faisais plus attention à rien... Quelqu'un m'aidait à passer les manches... Erckmann-Chatrian, Le Conscrit de 1813,p. 52.
2. Faire attention que + ind. [Souvent empl. dans des phrases négatives] ,,Noter, constater`` (Ac. 1835-1932) :
18. Il [un homme très sage] ne faisait pas attention que sa profonde prudence et sa rare sagacité dirigeaient encore l'action de son cerveau pendant le sommeil, comme on peut l'observer souvent, même pendant le délire chez les hommes d'un moral exercé. Cabanis, Rapports du phys. et du moral de l'homme,1808, p. 389.
3. Loc. prépositive. Faute d'attention et faute d'inattention.
a) [Attention est précédé d'un déterminatif] Le mot faute prend le sens d'erreur, d'étourderie et s'écrit faute d'inattention.
b) [Non précédé d'un déterminatif] L'expression est alors synon. de par défaut d'attention, par manque d'attention.
Rem. Cette distinction est attestée ds la plupart des dict. gén. et est développée ds Grev., Probl., t. 1, 1961, p. 250 à 253.
B.− [Se rapportant au sens I B]
1. Emploi abs. Faire attention. Prendre garde, veiller à :
19. − Écoute, pour la dernière fois, je te jure que tu auras beau faire, tu pourras avoir dans huit jours tous les regrets du monde, je ne reviendrai pas, la coupe est pleine, fais attention, c'est irrévocable, tu le regretteras un jour, il sera trop tard. Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 180.
Fam. Fais attention quand tu fais ceci ou cela, quand tu vas ici ou là.
2. Faire attention à + subst. Surveiller, épier, se méfier d'un danger, prendre garde à :
20. paturel. − Un mot encore... ma femme va venir... écoutez bien ce qu'elle dira, ma femme... faites bien attention à ses paroles, à ses mouvements, à ses regards, à tout... faites-y bien attention, afin de pouvoir vous en souvenir. Meilhac, Halévy, La Boule,1875, I, 8, p. 35.
3. Faire attention à + inf. :
21. Et en une attitude qui sans doute lui était habituelle, qu'elle savait convenable à ces moments-là et qu'elle faisait attention à ne pas oublier de prendre, elle semblait avoir besoin de toute sa force pour retenir son visage, comme si une force invisible l'eût attiré vers Swann. Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 233.
4. Faire attention à ce que + ind. (Tournure explicative). Attesté dès Ac. 1835 :
22. Fais attention à ce que je te dis là, et élève-toi au-dessus de cette tourbe qui crie à la fin du monde, dès qu'on lui prise un nom, une forme, une idée. Ce n'est pas là de la philosophie! Elle est ailleurs. Dieu seul est Dieu! Adieu. Donne de mes nouvelles par un mot à mon père, à Mâcon et à Montherot. Lamartine, Correspondance,1832, p. 321.
5. Faire attention de. [Dans la lang. relâchée] ,,Faites attention de ne pas toucher`` (Quillet 1965).
Rem. Attesté ds Quillet 1965 avec la mention incorrect, et ds Dub. comme synon. de faites attention à + inf. sans mention particulière.
6. Faire attention que + subj. :
23. ... Albertine leur avait dit : « mes petites bonnes femmes, je vous défends de regarder ce que j'écris ». Après s'être appliquée à bien tracer chaque lettre, le papier appuyé à ses genoux, elle me l'avait passé en me disant : « faites attention qu'on ne voie pas ». Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs,1918, p. 911.
Rem. Faire attention à, que, a supplanté avoir attention à plus usité jusqu'au mil. du xixes., Lar. 19e, le mentionne déjà comme vieilli.
7. P. ell., interj. et impér. Attention! Prenez garde :
24. − Attention, la voilà! Dit-elle brusquement, comme une femme sortait de cette porte. Aussitôt, M. Gourd se planta devant la loge, pour barrer le chemin à la femme, qui avait ralenti le pas, l'air inquiet. Zola, Pot-Bouille,1882, p. 100.
Attention à
Attention au commandement.
Rem. Dans la lang. admin., à l'attention de ... formule utilisée pour désigner, parmi le personnel d'une admin., le destinataire d'une note, d'une lettre, etc.
DÉR. 1.
Attentionnel, elle, adj.,philos. [En parlant d'un point de vue de l'esprit sur un obj.] Qui dépend de la faculté d'attention. ,,Clarté, relief attentionnels`` (Ricœur, Philos. de la volonté,1949, p. 146).1reattest. av. 1866 (Charma ds Lar. 19e); dér. de attention*, suff. -el*.
2.
Attentionneux, euse, adj.,rare. [En parlant d'une pers. ou de son comportement] Synon. de attentif* I B et attentionné* 1.Un homme attentionneux; docilité attentionneuse (Péguy, Victor-Marie, comte Hugo,1910, p. 708).1reattest. 1850 (Balzac, Œuvres diverses, t. 2, p. 282 : ,,galanterie soumise et attentionneuse``); dér. de attention*, suff. -eux*.
PRONONC. ET ORTH. : [atɑ ̃sjɔ ̃]. Passy 1914 note une durée mi-longue pour la 2esyll. du mot. Pour une durée longue, cf. Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787. Fouché Prononc. 1959, p. 368, rappelle que ,,acceptions, adoptions, affections [cf. ces mots], attentions, contentions, etc. (...) ont une prononciation différente suivant que ce sont des substantifs pluriels ou des premières pers. plur. : [que] dans le premier cas, t se prononce [s], dans le second [t]``. Enq. : /atãsjõ/. Besch. 1845 transcrit le mot avec [tt] géminées alors que Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. atention.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1536 « concentration de l'esprit » (Nicolas de Troyes, Parangon des nouvelles nouvelles, nouvelle 54, éd. Mabille, Paris, 1869, p. 289 : Voilà pour réparer ta maladresse, mais dis bien à ton maistre, qu'une autre foys en te donnant une bouteille, il fasse plus d'attention à son épaisseur qu'à sa grandeur); 2. 1552 « soin attentif » (Dictionariolum puerorum ds Dict. hist. Ac. fr. t 4, p. 299); xviies. au plur. « prévenance, empressement » (Fénélon, Lettres spirituelles, 194, ibid., p. 301). Empr. au lat. attentio « action de tendre l'esprit vers qqc. » (Cicéron, De orat., 2, 150 ds TLL s.v., 1124, 63), également empl. absol. (Quintilien, Instit., 4, 1, 34, ibid., 1124, 65); p. ext. « précaution, soin » (Vulgate, Sapientia, 12, 20, ibid., 1124, 75).
STAT. − Fréq. abs. littér. : Attention. 9 360. Attentionnel. 2. Attentionneux. 2. Fréq. rel. littér. : Attention. xixes. : a) 13 111, b) 10 605; xxes. : a) 10 333, b) 16 723.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Bal (A.). L'Attention et ses maladies. 3eéd. Paris, 1962, 128 p. − Bergson (H.). L'Énergie spirituelle. Paris, 1963, pp. 930-977. − Biol. t. 2 1970. − Bouillet 1859. − Bruant 1901. − Burn 1970. − Canada 1930. − Duch. 1967, § 74. − Dul. 1968. − Esn. 1966. − Foi t. 1 1968. − Foulq.-St-Jean 1962. − Franck 1875. − Goblot 1920. − Gramm. t. 1 1789. − Julia 1964. − Lacr. 1963. − Lafon 1969. − Lal. 1968. − Lapl.-Pont. 1967. − Littré-Robin 1865. − Marcel 1938. − March. 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Miq 1967. − Moor 1966. − Pierreh. 1926. − Pierreh. Suppl. 1926. − Piéron 1963. − Piguet 1960. − Porot 1960. − Psychol. 1969. − Ribot (T.). Psychologie de l'attention. Paris, 1888, 182 p. − Sandry-Carr. 1963. − Spr. 1967. − Théol. cath. t. 1, 2 1909.