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ATTARDEMENT, subst. masc.
Rare. Action d'attarder ou de s'attarder; résultat de cette action :
1. ... Richard aurait dû trembler de certains regards qu'elle [Lydie] envoyait à cette lueur de volcan, pendant ses attardements rêveurs à la fenêtre ouverte. A. Daudet, La Petite paroisse,1895, p. 40.
Attardement à + inf. :
2. Il souhaita détester Rose et y parvint. N'était-ce point à cause d'elle, cet attardement à vivre en étudiant et petit clerc sans le sou? Si Rose n'existait pas, sa vie serait si simple, si sûre. Drieu La Rochelle, Rêveuse bourgeoisie,1939, p. 56.
Au fig. Fait de freiner une évolution ou d'être freiné dans une évolution, généralement de nature intellectuelle :
3. Il y a parfois ... par attardement et persistance confuse, de l'infantilisme chez un quinquagénaire parfaitement correct et convenablement mûri. A. Arnoux, Double chance,1958, p. 45.
Rem. Absent des dict. gén. consultés.
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1453 faire atardement « s'attarder, retarder » (Monstrelet, Chron., I, 128, Soc. de l'H. de Fr. ds Gdf. : En apres fut appelé le duc de Bourbon, pour faire le serement. Lequel, comme le duc d'Orleans, cuida faire atardement de paroles, mais incontinent le duc d'Acquitaine lui copa court), attest. isolée; repris au xixes., 1895, supra. Dér. de attarder*; suff. -ement (-ment1*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.