Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ATROCEMENT, adv.
A.− D'une manière atroce. Synon. horriblement, cruellement.
1. [Avec un adj.] Atrocement déchiré, mutilé; atrocement despotique, douloureux, jaloux :
1. Nous étions bien forcés de découvrir que l'on s'était joué de nous. À quoi bon cette campagne et le millier de morts qu'elle nous avait coûtés (sans compter tant des nôtres atrocement mutilés par les mines), si c'était finalement pour rien? Ambrière, Les Grandes Vacances,1946, p. 17.
2. [Avec un verbe] Mourir, souffrir atrocement :
2. Un jeune homme accusa sa femme d'adultère. Elle était innocente. On la porta en terre. On l'inhuma vivante. On vit ses bras charmants Qui dépassaient le sol se tordre atrocement. Sous l'œil de l'inflexible époux bientôt ces membres Se desséchèrent tels que des ceps en décembre. Jammes, Les Géorgiques chrétiennes,1912, p. 38.
B.− P. hyperb. D'une manière répugnante, insupportable. Femme atrocement laide.
Rem. À la limite, atrocement tend à fonctionner comme un adv. d'intensité sans signif. précise :
3. Je me suis rasé atrocement à écrire mon dernier article. Si j'écris, c'est que je veux continuer à être imprimé pour gagner du terrain, pour qu'on ne m'oublie pas. Alain-Fournier, Correspondance[avec J. Rivière], 1906, p. 110.
PRONONC. : [atʀ ɔsmɑ ̃].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1533 (Fr. Dassy, Peregrin, Delb., Rec. ds DG); 1578 « d'une manière atroce, avec une insupportable violence » (A. mun. Lyon, BB 99 ds Gdf. Compl. : Atrossement injuries) − 1611, Cotgr.; repris au xviiies. : 1798 (Ac. s.v. : Une action atrocement perfide); qualifié de ,,peu usité`` par Besch. 1845; 1866 p. exagér., fam. (Lar. 19es.v. : Elle est atrocement laide, sotte). Dér. de atroce*; suff. -ment2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 154.