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ATELLANE, subst. fém.
THÉATRE (romain). Petite pièce satirique, souvent licencieuse; p. ext. petite pièce bouffonne :
1. Le même jour du mardi gras 1511, la sottie et la moralité furent suivies d'une farce joyeuse, tout à fait étrangère aux affaires publiques, et qui n'avait de hardi que son obscénité. (...). Nous avons là nos franches Atellanes gauloises; c'est déjà notre vaudeville. Sainte-Beuve, Tableau hist. et crit. de la poésie fr. et du théâtre fr. au XVIes.,1828, p. 206.
2. Le théâtre de l'ambition est de tous les genres le moins accessible, la farce ou l'atellane l'est davantage. L. Daudet, Mes idées esthétiques,1939, p. 178.
Rem. On trouve dans la docum. un emploi adjectivé, rare, littér., qui est un calque du lat. fabulae atellanae (cf. étymol.) : fables atellanes (Mérimée, Guerre sociale, 1841, p. 199), pièces atellanes (Lar. 19e).
PRONONC. : [atεlan]. Barbeau-Rodhe 1930 note un l géminé. Cf. de même tous les dict. du xixesiècle.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− 1557 adj. Antiq. rom. « du genre de théâtre bouffon » (Recueil de païs, 488 ds Hug. : Fables atellanes), rare. B.− 1570 subst. fém. « petites pièces de théâtre satirique » (Gentian Hervet, Cité de Dieu, 46 ibid. : Les joueurs des atellanes). Empr. au lat. (fabula) atellana « atellane » littéralement « pièce d'Atella » (ville des Osques, où fut créé ce genre) (Tite-Live, 7, 2, 12 ds TLL s.v., 1016, 66); le subst. est attesté par le même auteur, ibid., 1016, 72; v. Kl. Pauly, s.v. Atellana fabula.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Lar. comm. 1930. − Springh. 1962 (s.v. atellana).