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ASSUREMENT, subst. masc.
A.− DR. ANC.
1. ,,Sauvegarde, protection`` (St-Edme t. 2 1825). ,,Vieux mot qui signifiait certitude et promesse, nantissement`` (Gattel 1841). Synon. assurance.
2. Acte par lequel on renonce à la vengeance privée pour s'en remettre au jugement des tribunaux (cf. Guérin 1892) :
1. Tout feudataire pouvoit prendre les armes contre son seigneur pour déni de justice, ou pour vengeance de famille; traditions de l'indépendance et des mœurs des Franks. La querelle se pouvoit terminer par le duel, par l'assurement (caution), ou par une sentence enregistrée à la justice seigneuriale du suzerain. Chateaubriand, Ét. hist.,1831, pp. 382-83.
2. On y trouve [dans la charte de 1190 donnée à Amiens en 1190] des dispositions importantes sur les assurements et la procédure usitée dans le combat judiciaire. A. Thierry, Essai sur l'hist. de la formation et des progrès du Tiers état,1853, p. 455.
B.− Affirmation (cf. assureur ex. 1).
PRONONC. − Dernière transcr. ds Gattel 1841 : a-su-re-man [e = ə].
ÉTYMOL. ET HIST. − a) Ca 1170 « garantie, assurance » (Benoit de Sainte-Maure, Chron. des ducs de Normandie, II, 10207, Michel. ds Gdf. : Le message, l'entendement E trestot l'asegurement Que li reis si fait par Conun, Sun riche duc e son baron, Mande Guillaume a Lowis); b) 1283 « engagement de ne pas se battre avec un ennemi » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvoisis, éd. Beugnot, 30, 3 ds T.-L. : murdres si est, quant aucuns tue ou fet tuer en trives ou en asseürement); qualifié de ,,vieux mot`` dep. Trév. 1740; attesté ds Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845 avec la graphie assurément. Dér. de assurer*; suff. -ement (-ment1*).
BBG. − Kuhn 1931, p. 201. − St-Edme t. 2 1825.