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ARISTARQUE, subst. masc.
[P. réf. à Aristarque, célèbre grammairien d'Alexandrie (iiies. av. J.-C.), éditeur et commentateur d'Homère] Critique minutieux et sévère. Nos modernes Aristarques (Ac. 1835, 1878); faire l'Aristarque (Besch. 1845, Lar. 19e) :
1. Sans plus l'importuner de conseils dont il tient si peu de compte, enfant gâté qu'il est des cabinets de lecture, nous l'y laisserons donc quelque jour jouir en paix de sa vogue. Si elle passe vite d'ailleurs, ce n'aura pas été la faute de notre officieuse critique. Soyons-lui cependant cette fois encore de sévères et bienveillans Aristarques. Revue des Deux-Mondes,30 nov. 1832, p. 608.
2. Aristarchus homeri versum negat quem non probat. Il serait à désirer que Porson, Brunck, et bien d'autres critiques allemands n'eussent pas choisi cet étrange moyen de devenir des Aristarques. Renan, L'Avenir de la science,1890. p. 505.
Iron. ou péj. :
3. Cet illustre et consciencieux Aristarque [qui confondait le saxophone avec les saxhorns] a sans doute étudié l'instrumentation au parterre du Théâtre-Français. Berlioz, Les Grotesques de la mus.,1869, p. 69.
4. En dépit de la colère ou du mépris sacerdotal de quelques pontifes de la critique qui ne supportent pas qu'on touche à leurs fétiches, je me range à l'opinion de Théophile Gautier, de Louis Viardot et de quelques hommes de jugement sain qui valaient bien les aristarques ignorants et prétentieux d'aujourd'hui. A. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 216.
PRONONC. : [aʀistaʀk].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1549 (Du Bellay, L'Olive, 71, Becq de Fouquières ds Quem. [sans attest.]); 1565 (Ronsard, Art poét., préf. ds Gdf. Compl. : Sauf le jugement de nos aristarques). Par antonomase, du nom propre Aristarque (ca 215-143 av. J.-C.), lat. Aristarchus (gr. 'Α ρ ι ́ σ τ α ρ χ ο ς ds Bailly), Varron, 8, 68 ds TLL s.v., 581, 19.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 14.
BBG. − France 1907.