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ANOBLISSEMENT, subst. masc.
DR. Action d'anoblir; résultat de cette action. Lettres d'anoblissement :
1. Burke, dans le portrait flatté qu'il trace de l'ancienne constitution de la France, fait valoir en faveur de l'institution de notre noblesse la facilité que les bourgeois avaient d'obtenir l'anoblissement en se procurant quelque office : cela lui paraît avoir de l'analogie avec l'aristocratie ouverte de l'Angleterre. Louis XI avait, en effet, multiplié les anoblissements : c'était un moyen d'abaisser la noblesse; ses successeurs les prodiguèrent pour avoir de l'argent. Tocqueville, L'Ancien Régime et la Révolution,1856, p. 167.
SYNT. Anoblissement transmissible; système, moyen d'anoblissement; conférer, obtenir, reconnaître, proposer, introduire l'anoblissement; prétendre à l'anoblissement.
P. métaph., au fig. Droits moraux attachés à une élite :
2. À mes yeux, les talents ont des droits égaux; mais vous ignorez les préjugés des personnes qui composent ma société. Nous ne ferons pas reconnaître l'anoblissement de l'esprit à ceux qui sont l'aristocratie de l'ignorance. Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 74.
PRONONC. : [anɔblismɑ ̃].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1345 « action de conférer la noblesse à qqn » (A.N. JJ 75, fo175 vods Gdf. Compl. : Par devant son anoblissement); 1680 lettres d'anoblissement (Rich. t. 1 : Anoblissement. Lettres par le moien desquelles le Roi anoblit un roturier, avec tous ses enfans nez et à naître. Avoir des lettres d'anoblissement). Dér. du rad. du part. prés. de anoblir*; suff. -ment1*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 24.
BBG. − Grandm. 1852. − Lep. 1948. − Pol. 1868.