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ANATHÉMATISATION, ANATHÉMISATION, subst. fém.
A.− RELIG., rare. Action d'anathématiser, résultat de cette action.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén., s.v. anathématisation.
P. ext., par iron. Condamnation, réprobation énergique à l'encontre d'une personne, d'une chose, d'un acte, d'une opinion, etc. :
Un autre jour, au dire de M. Brevern de la Gardie, Tolstoï, après une longue anathématisation de l'eau-de-vie, ayant retenu à déjeuner le monsieur avec lequel il causait, lui faisait servir de l'eau-de-vie. Sur quoi, l'autre lui rappelant sa conversation de tout à l'heure, Tolstoï lui disait qu'il n'avait pas de mission pour empêcher le mal! Alors, pourquoi cette prédication? E. et J. de Goncourt, Journal,1895, p. 859.
B.− DR. CANON. Formule exprimant l'anathème.
Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. encyclop.
Prononc. : [anatematizasjɔ ̃]. Harrap's 1963 transcrit la 3esyllabe de ce mot avec [ε] ouvert.
Étymol. ET HIST. − Av. 1553 « action de frapper d'anathème » (Rabelais, V, 28 ds Hug. : Cagots tiennent leurs grands jours : force sessions, stations, perdonnances, confessions, fouettemens, anathematisations). Dér. de anathématiser*; suff. -ation*; ou empr. au lat. chrét. anathematizatio « excommunication », Aug. Psalm., 41, 12 ds Blaise.
STAT. − Fréq. abs. litt. : Anathématisation. 2.