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ANALOGIE, subst. fém.
A.− Lang. intellectuelle commune. Rapport de ressemblance, d'identité partielle entre des réalités différentes préalablement soumises à comparaison; trait(s) commun(s) aux réalités ainsi comparées, ressemblance bien établie, correspondance. (Correspond à analogue). Trouver, constater une analogie, un rapport d'analogie.
1. [Entre pers. différentes] Rare :
1. ... nous savons avec certitude, par analogie avec nous-même, que le spectateur du tableau a éprouvé une sensation, que le tableau a été pour lui, non une image physique, mais une « image mentale ». R. Ruyer, Esquisse d'une philosophie de la structure,1930, pp. 143-144.
2. [Entre choses naturellement diverses] :
2. Il est (...) raisonnable de soupçonner que l'homme, dans sa constitution primitive, ressembloit au reste de la création, et que cette constitution se formoit du parfait accord du sentiment et de la pensée, de l'imagination et de l'entendement. On en sera peut-être convaincu si l'on observe que cette réunion est encore nécessaire aujourd'hui pour goûter une ombre de cette félicité que nous avons perdue. Ainsi par la seule chaîne du raisonnement et les probabilités de l'analogie, le péché originel est retrouvé, puisque l'homme tel que nous le voyons n'est vraisemblablement pas l'homme primitif. F.-R. de Chateaubriand, Génie du Christianisme,t. 1, 1803, p. 119.
3. Je vois que les faits marchent tout à fait dans le sens des prévisions politiques que l'analogie historique et philosophique permet d'assigner à la route des choses, dans ce beau siècle. A. de Lamartine, Voyage en Orient,1835, p. 356.
4. Il a justifié plus que personne la glorieuse croyance des siècles catholiques, qui établissait une analogie fondamentale entre la chevalerie et le sacerdoce; pour qui les véritables chevaliers étaient les prêtres armés de la Justice et de la Foi, comme les prêtres étaient les chevaliers de la Parole et de la Prière. Ch. de Montalembert, Hist. de sainte Élisabeth de Hongrie,1836, p. 38.
5. Je ne saurais trouver quelle forme, quelle analogie, quel rapport secret a pu me faire voir dans cette fleur une beauté illimitée, l'expression, l'élégance, l'attitude d'une femme heureuse et simple dans toute la grâce et la splendeur de la saison d'aimer. É. de Senancour, Obermann,t. 1, 1840, p. 103.
6. Si nous croyons savoir quelque chose de plus de la lumière, c'est grâce à une hypothèse suggérée par l'analogie des phénomènes optiques et des phénomènes acoustiques; ... Ch. Renouvier, Essais de critique générale,3eessai, 1864, p. 48.
7. ... on accordera que mollusques et vertébrés se sont séparés de leur tronc commun bien avant l'apparition d'un œil aussi complexe que celui du peigne. D'où vient alors l'analogie de structure? H. Bergson, L'Évolution créatrice,1907, p. 63.
8. Quelle que soit l'analogie certaine entre les formes des ondes sonores et les sons correspondants, il reste qu'en eux-mêmes les sons sont quelque chose de tout différent. R. Ruyer, Esquisse d'une philosophie de la structure,1930, p. 118.
3. [Entre différentes doctrines ou disciplines] :
9. ... indépendamment de cette analogie ou identité partielle qui unit, par des habitudes communes, les différents systèmes d'idées, et prépare le passage facile de l'une à l'autre, n'y aurait-il pas encore une autre sorte d'analogie ou de ressemblance dans l'ordre, l'arrangement de ces idées ou de leurs termes, qui se reproduisant d'une manière uniforme dans l'expression de tous nos jugements ou raisonnements quelconques, nous fît une habitude générale de l'art de raisonner, comme de celui de calculer? Maine de Biran, De l'Influence de l'habitude sur la faculté de penser,1803, p. 184.
10. ... l'idéalisme en philosophie a beaucoup d'analogie avec le mysticisme en religion; l'un place toute la réalité des choses de ce monde dans la pensée, et l'autre toute la réalité des choses du ciel dans le sentiment. G. de Staël, De l'Allemagne,t. 5, 1810, p. 106.
11. ... on a trouvé une nouvelle analogie entre la religion et le socialisme révolutionnaire qui se donne pour but l'apprentissage, la préparation et même la reconstruction de l'individu en vue d'une œuvre gigantesque. G. Sorel, Réflexions sur la violence,1908, p. 49.
Rem. Syntagmes fréq. 1. Analogie complète, évidente, frappante, parfaite, profonde, remarquable, sensible. 2. Par analogie (avec). Par ressemblance établie après comparaison :
12. La partie basse d'une montagne s'appelle le pied de la montagne par analogie avec le pied de l'homme. Ac.1798-1878.
B.− Emplois spéc. (Correspond à analogique).
1. MATH. Proportion, identité de deux rapports; d'où en scolast., analogie de proportionnalité :
13. ... nous pouvons apercevoir des analogies mathématiques entre des phénomènes qui n'ont physiquement aucun rapport ni apparent, ni réel, de telle sorte que les lois de l'un de ces phénomènes nous aident à deviner celles de l'autre. H. Poincaré, La Valeur de la science,1905, p. 146.
14. Les Grecs ont étudié aussi les proportions entre volumes; ici le volume élémentaire est le parallélépipède droit rectangle. Si ses dimensions sont A, B, C, deux rapports, (...) par exemple, suffisent pour établir ses proportions. La Proportion et le Principe d'analogie. Les Grecs appelaient la proportion géométrique analogia; ... Arts et littératures dans la société contemporaine,t. 1, 1935, p. 2806.
Analogie différentielle, ,,Rapport entre les différentielles des angles et des côtés d'un triangle sphérique`` (Guérin 1892); Analogie arithmétique, ,,Le grand terme surpasse le moyen et le moyen surpasse le petit d'une même quantité`` (Goblot 1920); Analogie géométrique, ,,Le grand terme est au moyen comme le moyen est au petit`` (Goblot 1920); Analogie harmonique, ,,Le grand terme surpasse le moyen et le moyen surpasse le petit d'une même fraction de chacun d'eux`` (Goblot 1920); Analogie des sinus, ,,Forme d'après laquelle les côtés d'un triangle sont proportionnels aux sinus des angles opposés`` (Quillet 1965); raisonnement par analogie, ,,Au sens strict, opération par laquelle, étant donnés trois termes d'une proportion, on détermine le quatrième. Soit par ex. 3/4 et 6 : je conclus que le quatrième nombre est 8, car 3/4 : 6/8.`` (Foulq.-St-Jean 1962).
Rem. Goblot 1920 précise encore : ,,L'analogie est donc un raisonnement correct dans l'ordre de la quantité. C'est un procédé de calcul des mathématiciens grecs. On a transporté le raisonnement dans l'ordre de la qualité. Mais alors la conclusion n'est plus légitime.``
2. PHILOS., THÉOL.
a) LOGIQUE
Vx. Analogie, jugement par analogie. Méthode de raisonnement qui consiste à passer d'une ressemblance partielle à une ressemblance générale :
15. ... à quelque sévérité de déduction qu'on se soit efforcé d'assujétir l'analogie, ses conclusions peuvent laisser encore de l'incertitude, ou des nuages dans les esprits. P. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, p. 155.
16. ... je trouve, entre le sentiment individuel de la causalité du moi et la croyance ou notion nécessaire universelle de cause, un abîme qui ne peut être franchi avec le seul secours de l'analyse et par l'analogie ou l'induction, ... Maine de Biran, Journal,1816, p. 227.
17. ... l'ensemble des phénomènes physiques, le plan, les rapports, l'action réciproque des grands corps de la création, le système du monde enfin, se prêtaient aisément aux aperçus généraux, aux déductions de l'analogie, ... F. Ozanam, Essai sur la philosophie de Dante,1838, p. 158.
18. Le jugement par analogie se rapproche à bien des égards du jugement par induction, et n'en peut pas toujours être nettement distingué. Selon Kant, « l'induction conclut du particulier au général, d'après le principe de la généralisation, à savoir : que ce qui convient à plusieurs choses d'un genre, convient aussi à toutes les autres choses du même genre; tandis que l'analogie conclut de la ressemblance partielle de deux choses de même genre, à leur ressemblance totale... » A. Cournot, Essai sur les fondements de nos connaissances,1851, p. 67.
Raisonnement par analogie. Méthode de raisonnement qui ,,consiste à passer d'une relation donnée à une relation partiellement semblable et partiellement différente.`` (Goblot 1920); ,,Au sens large : opération mentale consistant à conclure d'une ressemblance à une autre ressemblance.`` (Foulq.-St-Jean 1962).
b) PHILOS. THOMISTE et NÉOTHOMISTE. Rapport de ressemblance que les êtres soutiennent avec Dieu du fait qu'ils tiennent de lui l'existence :
19. Il se peut, et nul ne songe à le contester, que les notions de participation et d'analogie se déploient avec une luxuriance excessive dans les cosmogonies primitives ou même médiévales; elles s'y étalent dans leur crudité, sans critique, sans méthode, sans justification rationnelle; mais il ne résulte pas de là qu'elles ne correspondent pas à un aspect authentique du réel... É. Gilson, L'Esprit de la philosophie médiévale,t. 1, 1931, p. 101.
20. ... la Chrétienté médiévale n'a été qu'une de ses réalisations possibles. En d'autres termes, ce n'est pas d'une manière univoque qu'une telle conception peut se réaliser aux différents âges du monde. C'est d'une manière analogique. Nous apercevons ici l'importance primordiale de l'idée de l'analogie pour une saine philosophie de la culture. C'est de ce principe de l'analogie, qui domine toute la métaphysique thomiste et d'après lequel les idées les plus hautes se réalisent dans l'existence d'une manière essentiellement diverse, tout en gardant intacte leur formalité propre, qu'il importe de nous inspirer ici. J. Maritain, Humanisme intégral,1936, p. 150.
Analogie de l'être. Thèse centrale de la philosophie scolastique d'après laquelle la notion d'être et les autres notions transcendantes (Un, Bien, Vrai) ne sont ni univoques ni équivoques mais analogiques. L'analogie se situe entre l'univocité (ou ressemblance pure, identité) et l'équivocité (ou pure dissemblance). L'analogie tend à exprimer ce qu'il y a de semblable et de différent entre Dieu et les créatures.
c) THÉOL. Analogie de la foi. Principe invoqué par les Protestants et suivant lequel il suffit que la foi soit analogue ou conforme aux Saintes Écritures pour obtenir sa validité sans l'intervention de l'Église ni le secours de la tradition :
21. Le Protestant s'efforce de saisir l'unité de l'écriture selon le principe de l'analogie de la foi. Il pense que « la Bible ne peut être interprétée que par l'objet qu'elle désigne ». Philosophie, Religion, 1957, p. 5006.
Rem. Entendue au sens du magistère de l'Église catholique, l'analogie de la foi consiste à discerner parmi les connaissances naturelles les éléments qui sont de nature à suggérer les mystères divins et se prêtent à une transposition analogique en vertu de l'analogie de l'être qui existe entre Dieu et l'univers créé.
3. Autres emplois techn.
a) ARCHIT., MUS. Principe d'analogie. Loi esthétique formulée par Thiersch au xixesiècle par référence au concept platonicien de l'analogie :
22. Ce reflet morphologique d'un concept cher à l'esthétique et à la philosophie platoniciennes, celui de « l'identité dans la variété », est une illustration particulière d'une loi esthétique dégagée et formulée au xixesiècle par Thiersch (die Proportion in der Architektur) sous le nom de principe d'analogie : « nous avons trouvé en observant les œuvres les plus réussies de tous les temps que dans chacune de ces œuvres une forme fondamentale se répète, et que les parties forment, par leur composition et leur disposition, des figures semblables. L'harmonie ne résulte que de la répétition de la figure principale de l'œuvre dans ses subdivisions ». Arts et littératures dans la société contemporaine,t. 1, 1935, p. 2806.
b) BIOL. ,,Ressemblance fonctionnelle extérieure entre des organes, des formations ayant des origines totalement différentes : aile de l'Oiseau, aile de l'Insecte; nageoire du Requin, nageoire de la Baleine.`` (Husson 1964).
c) ÉLECTRON. Analogie structurale, fonctionnelle :
23. On peut considérer des analogies portant sur la structure des mécanismes analogues, et non sur leurs fonctions. Ces analogies structurales sont peu fécondes; on en verra des exemples typiques par la suite. C'est pourquoi on a adopté comme définition de l'analogie « l'identité des fonctions ». L. Couffignal, Les Machines à penser,1964, p. 68.
24. C'est donc en puisant largement dans des connaissances extérieures au domaine traditionnel de la biologie que l'on a construit des modèles des phénomènes de mémorisation des informations assez fidèles pour être féconds. Ces modèles sont fonctionnels. Une fois encore, s'affirme la valeur du conseil énoncé par la cybernétique de faire confiance aux modèles suggérant des analogies fonctionnelles, à l'exclusion des modèles suggérant des analogies structurales, ou du moins avec de grandes précautions à leur égard. L. Couffignal, Les Machines à penser,1964p. 129.
d) LING. Rapport établi dans les langues ou d'une langue à une autre entre diverses unités linguistiques; ,,Influence assimilatrice que peuvent exercer les unes sur les autres des formes qui se trouvent habituellement associées ou rapprochées.`` (Mar. Lex. 1951). Anton. anomalie :
25. ... l'analogie est la loi de toute langue naissante ou développée ... V. Cousin, Hist. de la philos. mod.,1847, p. 210.
26. ... l'effet de ces transformations est contrebalancé par l'analogie. C'est d'elle que relèvent toutes les modifications normales de l'aspect extérieur des mots qui ne sont pas de nature phonétique. L'analogie suppose un modèle et son imitation régulière. Une forme analogique est une forme faite à l'image d'une ou plusieurs autres d'après une règle déterminée. F. de Saussure, Cours de linguistique générale,1916, p. 221.
27. L'analogie suppose toujours l'oubli de la forme antérieure; à la base de la forme analogique il traisait (...), il n'y a aucune analyse de la forme ancienne il trayait; l'oubli de cette forme est même nécessaire pour que sa rivale apparaisse. L'analogie ne tire rien de la substance des signes qu'elle remplace. Au contraire l'étymologie populaire se réduit à une interprétation de la forme ancienne; le souvenir de celle-ci, même confus, est le point de départ de la déformation qu'elle subit. F. de Saussure, Cours de linguistique générale,1916p. 240.
Analogie sémantique, synonymique. Entraînée par le changement de sens d'un mot ou d'une famille de mots de sens voisins.
e) PHYS. On appelle analogie hydraulique : la comparaison des phénomènes électriques − champ, différence de potentiel, intensité − aux phénomènes hydrauliques (d'apr. Arnaud 1966).
Prononc. : [analɔ ʒi]. Enq. : /analoʒi/.
Étymol. ET HIST. − Un seul sens « proportion, participation, rapport », spécialisé en 3 accept. a) gramm. 1213 (Li Fet des Romains ds L. Flutre, Notes sur le vocab. des Faits des Romains ds Romania, t. 65, p. 482 : Il [César] fist .ij. livres que l'en apele Analogies [l'aut. traduit ainsi le titre d'un traité de gramm. perdu de César De Analogia, cf. Suétone, Caes., 56 et Aulu-Gelle, 19, 8, 3 ds Gaff.]); 1647 (Vaugelas, Rem. sur la lang. fr., éd. Streicher, Paris, 1934, préf. V, 1 : De tout ce discours il s'ensuit que nostre langue n'est fondée que sur l'Usage ou sur l'analogie, laquelle encore n'est dintinguée de l'Usage, que comme la copie ou l'image l'est de l'original, ou du patron sur lequel est elle formée, tellement qu'on peut trancher le mot et dire que notre langue n'est fondée que sur le seul Usage ou desja reconnû, ou que l'on peut reconnoistre par les choses qui sont connües, ce qu'on appelle analogie); b) scolast. 1428 (A. Chartier, L'Espérance ou consolation des trois vertus ds Œuvres, éd. A. du Chesne, Paris, 1617, p. 328 : Et qu'est Esperance sinon certaine attente de la beneurté future par grâce de Dieu et par prevention de saincts merites? ... Si dy que toutes noz attentes mondaines sont appellees Esperance par analogie, et par participation, en tant que leurs fins subalternes tendent en la finale et infinie fin et participent de sa bonté, de laquelle les autres fins particulières prennent leur nom et leur bien); 1548 (T. Sebillet, Art poétique françoys, éd. F. Gaiffe, p. 112 : ... souvienne toy de ce que je t'ay ja dit, qu'en toutes sortes d'épigrammes et poëmes l'autheur peut a sa phantasie asseoir lés vers symbolisans, maisque il le face avec analogie et raison); c) math. 1503 (?) 1520 (Le Guidon en françoys, éd. J. Falcon et S. Champier, Lyon, 1520, foXCI b : Il est à noter que la cause pour laquelle les maladies font plus grande affliction en une heure qu'en l'autre et en un temps qu'en l'aultre c'est l'analogie, propriété occulte et forme spécifique des humeurs faisant les dites maladies [analogie signifie ici « proportion des 4 éléments constitutifs des 4 humeurs »]); 1751 (Encyclop. t. 1 : Analogie en Mathématique, est la même chose que proportion, ou égalité de rapport); cf. aussi Lar. 19e: Dans les mathématiques, analogie est synonyme de proportion. Empr. au lat. analogia « rapport, conformité » sens gén. et terme de gramm. (Varron, Ling., 10, 74 ds TLL s.v., 16, 6 : analogia est verborum similium declinatio similis non repugnante consuetudine communi); au sens de la philos. thomiste (St Thomas d'Aquin, Somme théol., I, 13, 5 c ds L. Schütz, Thomas-Lexikon, Stuttgart, 1958 [fac. sim. de l'éd. de 1895], p. 48 : ratione similitudinis analogiae principiatorum ad suum principium). Le lat. est lui-même empr. au gr. α ̓ ν α λ ο γ ι ́ α, d'abord « proportion mathématique » (Platon, Tim., 31 c ds Bailly), puis par affaiblissement, sens gén. « correspondance » (Id., Pol., 257 b, ibid.).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1 207. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 2 147, b) 1 389; xxes. : a) 1 053, b) 1 922.
BBG. − Arnaud 1966. − Bach.-Dez 1882. − Bailly (R.) 1969 [1946]. − Bar 1960. − Barthes (R.). Éléments de sémiologie. Communications. 1964, t. 4, pp. 91-135. − Battro 1966. − Bél. 1957. − Bénac 1956. − Bénac Dissert. 1949. − Boiss.8. − Bouillet 1859. − Bouyer 1963. − Dem. 1802. − Dup. 1961. − Fér. 1768. − Foi t. 1 1968. − Foulq.-St-Jean 1962. − Franck 1875. − Fries t. 1 1965. − Goblot 1920. − Guizot 1864. − Hetman 1969. − Husson 1970. − Lacr. 1963. − Laf. 1878. − Laf. Suppl. 1878. − Lafon 1969. − Lal. 1968. − Lav. Diffic. 1846. − Littré-Robin 1865. − Mar. Lex. 1933. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Marcel 1938. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Morier 1961. − Nysten 1824. − Pierreh. Suppl. 1926. − Piguet 1960. − Prév. 1755. − Sardou 1877. − Sommer 1882. − Springh. 1962. − Synon. 1818. − Vachek 1960.