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ALLICIANT, ANTE, adj.
Peu us., littér. [Princ. en parlant d'une femme ou de ses attraits] Séducteur, attirant :
1. [Mer! tu tends à tes amants] comme appâts Tes seins alliciants, tes lèvres entr'ouvertes. J. Richepin, La Mer,1886, p. 21.
2. L'adolescence d'un André Gide, la jeunesse d'un Maurice Barrès, quel spectacle, quelle école! Que d'embûches alliciantes pour un jeune écrivain, ou un jeune peintre, à cette heure de « décadence » affichée, quand se perdaient le respect de la technique, la compréhension des grands styles, et s'installait le mépris des traditions! J.-É. Blanche, Mes modèles,1928, p. 197.
3. ... il ne songea pas un instant à rebrousser chemin et se joignit aux cousins, oncles et grand'mères pour embrasser très affectueusement les époux, ainsi qu'un certain nombre de dames qui lui parurent alliciantes. L.-P. Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 71.
Rem. La docum. fournit un subst. fém. Alliciance, néol. formé sur le même radical. Qualité de ce qui est alliciant. Cf. J. Richepin, Théâtre chimérique, 1896, p. 53.
Étymol. ET HIST. − Av. 1866 alliciantes ombres (Barbey d'Aurevilly ds Lar. 19e). Néol. formé sur le verbe a. fr. alicier « attirer, séduire » (Gdf.), var. de l'a. fr. aléchier, alichier, fr. mod. allécher*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 3.
BBG. − Rheims 1969.