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ADORATIF, IVE, adj.
RELIGION
1. Vx. ,,Qui a le caractère de l'adoration``. Culte adoratif (Ac. Compl. 1842); formule adorative (Besch. 1845) :
1. Tout de suite (...) la conversation (...) tâtonne l'infini. De l'infini, on est naturellement amené à Dieu (...) Taine et Renan et Berthelot jettent les définitions hégéliennes, le montrent dans une diffusion immense et vague dont les mondes ne seraient que des globules, des morpions. Et se lançant dans l'esquisse adorative d'un Tout vivant, Renan arrive à comparer Dieu, son Dieu à lui, le plus religieusement et le plus sérieusement du monde, à une huître! E. et J. de Goncourt, Journal,oct. 1866, p. 293.
2. [En parlant d'un état d'âme, d'un sentiment] Qui porte vers l'adoration :
2. Il y a une fibre adorative dans le cœur humain. Stendhal, Rome, Naples et Forence,t. 2, 1817, p. 12.
3. Nous regardions, tous deux penchés à la fenêtre, le soir, les teintes sur la mer enfin plus délicates et plus mauves. Le crépuscule s'étendait. 15 mars. ... Et mon âme toujours plus adorative devenait de jour en jour plus silencieuse. A. Gide, Journal,1893, p. 33.
4. C'est plutôt une forme de l'amor fati (fait de soumission au destin et d'irrépressible optimisme) où sans doute se réfugie ce qui peut subsister en moi de mysticisme, de religieuse et adorative reconnaissance, et de ce que l'on appelle communément « confiance en Dieu »... A. Gide, Journal,1931, p. 1089.
Prononc. − Seule transcription ds Land. 1834 : ɑ-do-rɑ-tife, -ɑdo-rɑ-tive.
Étymol. ET HIST. − 1503 hist. relig. « qui a le caractère de l'adoration » (Lemaire de Belges, Le Temple d'Honneur et de Vertus, Œuvres, éd. Stecher, Louvain, 1882-91, IV, p. 225 ds Hug. : Sens en ton respiter adoratif la suavité du lieu beatificque). Dér. de adorer*; suff. -if*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 3.