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ACCOINTEMENT, subst. masc.
A.− Commerce, fréquentation (cf. accointance I) :
1. Et son travail est toujours une eau courante. Et sa prière, je le sais, est toujours une eau courante. Singulier peuple, il faut, dit Dieu, qu'il y ait eu quelque accointance. Quelque accointement. Qu'il se soit fait quelque accointance entre ce peuple et cette petite espérance. Ch. Péguy, Le Porche du mystère de la 2evertu,1911, p. 276.
Rem. Péguy archaïse volontiers (cf. accointer), mais aime également, à la manière des poètes médiévaux, jouer librement des suff. Dans la mesure où il y a oppos. entre accointement et accointance, le 1erexprimerait un acte unique, le second un état, un comportement habituel.
B.− Commerce amoureux (cf. accointance II) :
2. ... elle eût suscité des convoitises de mâles, des combats à coups de bec et subi le vainqueur, heureuse, dans l'équilibre instable de l'accointement sur une branche fleurie. L. Pergaud, De Goupil à Margot,1910, p. 241.
Étymol. ET HIST. − 1. 1155 « accueil aimable » (Wace, Brut, 9164 ds Keller, Ét. descriptive sur le vocab. de Wace, 165 b : Ne firent nul demurement Ne plai de lunc acuintement). − début xiiies., Villehardoin ds Gdf.; 2. xiiies. « liaison, commerce » (Gautier de Coincy, Les Miracles de la Sainte Vierge, 42, 582, éd. Poquet ds T.-L. : il n'a mes nul acointement A nul, tant soit ne fiers ne cointes). Qualifié de peu us. par Estienne, Dict. françois-lat., 1549 et Nicot 1606, de vieux mot par Cotgr. 1611 (accointement as accointance [an old word]). Dér. de accointer*; suff. -ment*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.