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 |     GYRIN, subst. masc.Petit insecte, au corps noir brillant, de 3 à 5 mm de long, vivant, souvent en groupe, dans les eaux douces, à la surface desquelles on peut le voir tourbillonner très rapidement. Synon. tourniquet.Ces gyrins dorés, qui tournent au soleil (Renan, Avenir sc.,1890, p. 449). − ENTOMOL. Insecte de la famille des Gyrinidés, sous-ordre des Adéphages, ordre des Coléoptères. Tous les Coléoptères (...) ont deux yeux chagrinés (...). Ces yeux sont quelquefois divisés par une traverse, et paroissent alors doubles : cela a lieu dans les gyrins (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 371). Prononc. : [ʒiʀ
               ε
               ̃]. Cf. gyro-.    Étymol. et Hist. I. 1548 adj. rane gyrine « têtard » (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, chap. 12); 1611 subst. gyrine « id. » (Cotgr.); 1832 gyrin (Raymond) − 1892, Guérin. II. 1770 entomol. (Duchesne et Macquer, Man. du naturaliste ds Quem. DDL t. 5) cf. 1775 (Valmont de Bomare, Dict. raisonné universel d'hist. nat., ibid. : [gyrin] Nom générique donné à plusieurs espèces d'insectes).         I empr. au lat. gyrinus (gr. γ
               υ
               ρ
               ι
               ̃
               ν
               ο
               ς) «  têtard ». II au lat. sc. gyrinus terme d'entomol; 1733 (Linn. Syst. Nat. ds Agassiz) lui-même empr. au lat. gyrinus « têtard » issu de gyrus (gr. γ
               υ
               ̃
               ρ
               ο
               ς) « cercle, rond » − ces insectes décrivant des cercles à la surface des eaux douces.    Bbg. De Leenheer (G.). À propos d'un manuel de naturaliste du 18es. R. belge Philol. Hist. 1970, t. 48, p. 786. | 
 
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